Les trésors cachés du monde
Dans l’abîme silencieuse de la nuit,
Où les étoiles murmurent à l’infini,
Commence le récit d’une quête sublime,
À la recherche des trésors que le monde intimime.
Sous le voile de l’aurore timidement dorée,
Réveille le secret, au cœur de la rosée,
Doux murmure de la terre, en éveil si discret,
Chuchote à notre âme le chemin secret.
Les champs dorés ondulent sous le souffle du vent,
Témoins muets des amours et des tourments,
Ici, les fleurs sauvages bordent les sentiers,
Gardiens de nos rêves, de nos pensiers.
Comment ne pas se perdre dans l'immensité,
Des forêts profondes, de leur majesté?
Chaque arbre, un pilier vers le ciel tendu,
Dans leur silence, un monde inattendu.
Les montagnes, dans leur immuable grandeur,
Défient les siècles, dans leur splendeur.
Leur sommet, touchant presque l’éther,
Invite à la contemplation, notre regard altier.
Au creux des vallées, là où le ruisseau murmure,
La vie s’écoule, pure et si sûre.
Dans ce ballet d’eau vive et de lumière,
Se révèle la beauté première.
Les villes, avec leurs rues labyrinthiques,
Échos des temps, narrateurs authentiques,
Chaque pierre, un fragment d’histoire,
Racontant gloire, déboires et espoirs.
Dans les regards croisés, un univers s’ouvre,
Invisible et profond, il nous couvre.
Les sourires partagés, les mains tendues,
Tissent le voile délicat de la solitude rompue.
Mais, oh, combien éphémère est la beauté sauvage,
Dans ce monde où l’heure tourne, inexorable adage.
Nos cœurs assoiffés de merveille et d’inconnu,
Cherchent, dans chaque crépuscule, l’espoir continu.
Ainsi voyageons-nous, âmes errantes,
À travers le temps, les époques frémissantes.
Chercheurs de lumière, de vérité,
Dans le labyrinthe de l’éternité.
Et dans ce périple, quel trésor avons-nous trouvé?
Est-ce dans le murmure du vent que nous l’avons écouté?
Ou dans le regard étoilé, d’un enfant qui s’émerveille,
Que nous avons compris que la vie est sans pareille?
Car les trésors cachés de ce monde,
Ne sont ni l’or, ni les richesses immondes.
Ils résident dans les instants de pure grâce,
Dans les liens que rien ne remplace.
Dans la beauté fugace d’un coucher de soleil,
Dans la caresse de l’eau, merveille.
Dans le partage d’un sourire,
Dans le simple plaisir de vivre.
À la fin de notre voyage intemporel,
Quand s’apaisent les vagues de notre quête éternelle,
Nous comprenons que chaque moment vécu,
Est un joyau précieux, jamais revenu.
Alors prenons garde à ces instants,
Avant que le temps ne devienne tourmente,
Et que s’effacent, dans l’oubli, ces trésors,
Qui étaient, depuis toujours, notre plus beau sort.
Car la vraie richesse, dans ce monde infini,
Est de savoir chérir ce qui nous a été confié ici.
Les trésors cachés du monde, d’une beauté si tendre,
Nous invitent, humblement, à apprendre à les entendre.