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L’Éternel Mirage

Plongez dans ‘L’Éternel Mirage’, un poème qui explore les profondeurs de l’âme humaine, errant dans un désert métaphorique où le temps et l’espace se confondent. À travers des vers poignants, découvrez une quête désespérée pour un mirage, symbole d’espoirs perdus et de vérités enfouies.
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L’Éternel Mirage

Au cœur d’un désert sourd où le temps se dissout,
Une ombre marche en vain, sans voix, sans aucun doute.
Ses pas creusent l’oubli des sables infinis,
Sous un ciel de métal que nul astre n’a nui.
L’âme errante, égarée en ce néant stérile,
Porte en ses yeux éteints l’écho d’un chant fragile.
Son souffle, alter ego des vents silencieux,
S’effiloche en regrets sous l’éther odieux.

Depuis combien de lunes traquait-elle un mirage,
Ce reflet de clarté promis au personnage
Qui oserait braver les gouffres de l’absence
Pour saisir l’invisible essence d’une absence ?
Elle avançait, guidée par d’anciens murmures,
Des mots ensevelis sous les dunes obscures.
Son cœur, lourd d’un secret qu’elle ne nommait plus,
Battait au ralenti, de rêves perclus.

Un soir, quand l’horizon se teinta de rouille,
Elle crut voir surgir une forme qui crouille
Sous les assauts du vent : un temple délabré,
Où le passé dormait en un linceul sacré.
Ses colonnes brisées, pareilles à des stèles,
Semblaient crier en chœur des douleurs éternelles.
L’âme, d’un geste lent, effleura les gravats,
Et soudain, le granit exhala des éclats.

« Qui vient hanter ces lieux où le destin se joue ?
Le secret que tu cherches est l’eau qui t’avoue
Que ton errance vaine est née d’un serment
Prononcé dans l’ivresse d’un faux firmament.
Tu fus jadis l’amante éprise d’un royaume
Dont les murs scintillaient comme un nocturne paume,
Mais ton roi, par orgueil, scella ton exil
Dans ces sables mouvants, ce tombeau si subtil.

Tu crus fuir son courroux en te jetant au vide,
Mais l’abîme, ironique, à jamais te liquide.
Ton crime ? Avoir aimé l’éclat d’un autre jour,
Avoir rêvé d’un monde où triomphe l’amour.
Ton souffle, désormais, est lié à ces plaines
Où chaque grain de sable est une larme éteinte.
Le secret que tu portes, brûlant comme un tison,
C’est que ton propre cœur fut ta seule prison. »

Le temple se fendit en un cri de poussière,
Emportant dans sa chute et l’espoir et lumière.
L’âme, pétrifiée au bord de l’infini,
Sentit son sang se glacer d’un remords impuni.
Elle avait traversé les siècles en silence
Pour découvrir trop tard que sa vaine valliance
N’était qu’un songe creux, un leurre déployé
Par son âme elle-même, en un passé noyé.

Le désert, à présent, lui parut moins hostile :
Chaque dune était l’ombre d’un bonheur futile,
Chaque rafale, un chant d’amour évanoui,
Chaque nuit, un linceul pour l’espoir enfoui.
Elle s’allongea alors sur la terre insensée,
Laissant les vents salés dévorer sa pensée.
Les sables, doux complices d’une fin sans combat,
L’ensevelirent lentement dans leur lâche éclat.

Et le temps, éternel, poursuivit sa danse,
Balayant d’un soupir les traces de l’absence.
Rien ne reste, sinon un murmure qui fuit
Dans l’immense désert où toute vie s’ennuit.
L’âme, enfin apaisée en sa tombe de brume,
Comprend que le destin n’est qu’un mirage qui fume,
Et que l’espoir perdu, ce feu toujours latent,
N’est qu’une illusion que le cœur se défend.

Ainsi meurent les vœux dans les sables antiques,
Ainsi s’éteint l’écho des douleurs romantiques.
Nul ne viendra pleurer sur ce linceul mouvant
Où dort une âme morte d’avoir trop été vivante.
Le secret, désormais, repose sous la dune,
Fardeau trop lourd pour ceux que la vérité dénude.
Et le vent, éternel psalmodieur d’adieux,
Chante l’hymne funèbre des espoirs oublieux.

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Ce poème nous rappelle que nos quêtes les plus profondes sont souvent des mirages, des illusions que nous créons pour échapper à la réalité. Il nous invite à réfléchir sur nos propres déserts intérieurs et à accepter que parfois, la vérité réside dans l’acceptation de notre propre vulnérabilité.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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