L'orchestre de l'imaginaire
Dans le silence de la nuit étoilée,
Une mélodie doucement vient se poser,
Tissant dans l'obscur un rêve éveillé,
L'orchestre de l'imaginaire prêt à jouer.
Sous la baguette du vent, les feuilles dansent,
Et le clair de lune, sur les flots, frémit en cadence.
Chaque étoile scintille, une note dans l'infini,
Dans ce concert sans fin, la nature nous convie.
Les arbres murmurent les secrets anciens,
Leurs branches, comme des archets, peignent des liens
Entre le ciel et la terre, dans un souffle divin,
Chaque feuille vibrante, un mot sur le parchemin.
Au loin, les vagues racontent une histoire sans âge,
Leur mousse blanche déroulant le manuscrit de la plage,
Chaque grain de sable, une syllabe du temps,
Dans cette symphonie, chaque élément vivant prend part au chant.
Les montagnes, majestueuses, se dressent en silence,
Leurs cimes élevées, une stanza d'indépendance.
Sous la voûte céleste, elles veillent, immuables sentinelles,
Récitant la poésie de la terre, belle et éternelle.
Dans le jardin voilé de brume, l'aube éveille les couleurs,
Les fleurs s'ouvrent en douceur, un chœur de senteurs.
Les papillons, en ballet, virevoltent et s'élancent,
Dans ce tableau vivant, chaque mouvement danse.
L'homme, observateur muet de cette symphonie,
Se découvre poète, sculpteur de fantasie.
À travers lui, l'univers s'exprime et se raconte,
Dans ses veines, le rythme de la vie afflue et monte.
Alors s'ouvre le livre de l'imaginaire,
Où chacun peut écrire, rêver, espérer.
L'orchestre joue sans fin cette mélodie sans nom,
Là où se rencontrent le rêve et la raison.
Et dans cette harmonie, un message se révèle,
Un appel à écouter la beauté immortelle
De notre monde, où chaque instant est un fragment,
Une note dans l'éternelle chanson du temps.
Ainsi, dans l'écho de cette découverte,
L'homme apprend à ouvrir son âme à la fenêtre
De l'immense et mystérieux concert de l'existence,
Où chaque vie compose sa propre essence.
L'orchestre de l'imaginaire nous invite à comprendre,
Que dans le creuset de la vie, nous sommes à la fois la cendre
Et la flamme, le silence et la mélodie,
Acteurs et spectateurs de notre infinie symphonie.
Que ce poème soit un portail, une porte ouverte
Sur l'intime conviction que, malgré les déserts et les tempêtes,
L'homme a en lui le pouvoir de créer et de rêver,
De faire de sa vie une œuvre d'art à jamais célébrée.
Dans la toile de notre quotidien, chaque fil entrelacé
Porte l'empreinte de nos choix, de nos pensées acérées.
Nous sommes les peintres, les musiciens, les poètes
De nos existences, tissant l'étoffe de nos quêtes.
Puisse cet orchestre de l'imaginaire,
Par son appel doux et solennel, nous éclairer
Sur le chemin de la découverte et de l'émerveillement,
Où chaque pas révèle la magie de l'instant présent.
Dans un monde où la cacophonie souvent prédomine,
Que la musique de notre intériorité devine
Le chemin vers l'harmonie, la beauté, l'unité,
Transformant notre vie en une éternelle poésie chantée.
Que l'orchestre de l'imaginaire nous enseigne
À écouter les murmures de la vie, qu'elle soit reine
Et muse de nos jours, dans sa grâce inépuisable,
Nous rappelant que tout, absolument tout, est poésiable.
Ainsi se termine notre voyage lyrique,
Mais la mélodie continue, éternelle et magique.
Car dans le cœur de chacun, l'orchestre joue sans fin,
Invitant l'âme à danser au rythme du divin.
Laissons donc résonner cette musique intérieure,
Et que notre vie soit une ode à la splendeur.
Dans chaque souffle, chaque regard, chaque pas,
Que l'orchestre de l'imaginaire guide nos tracas.
Au-delà des mots, notre mission reste entière :
Écouter, aimer, et vivre en harmonie avec l'univers,
Partageant avec tous cette symphonie silencieuse,
Oeuvre éternelle de l'imaginaire, précieuse et radieuse.
