Plume de poète
Plume de poète
Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.

Murmures du Chêne et du Roseau

Découvrez la profonde sagesse de la nature à travers ce poème captivant, qui met en scène un chêne majestueux et un roseau flexible. Une histoire poétique qui explore les thèmes de la force, de la résilience et de l’adaptabilité, révélant les leçons subtiles enseignées par la nature elle-même.

Sous un ciel azur, le chêne majestueux et le roseau flexible entament un dialogue sur la force et la résilience, un échange de sagesse naturelle.

Dans la forêt de l’ancienne mythologie,
Où les feuilles chuchotent les secrets d’antan,
Se dressait, fier et majestueux, un vieux chêne,
Et à ses pieds s’inclinait un roseau discret.

Murmures du Chêne et du Roseau

Au cœur d’une clairière baignée de lumière,
Un colosse de bois aux racines profondes,
Le chêne, roi de la terre, à l’écorce robuste,
Surplombait le roseau, fragile et flexible.

« Je veille sur toi, frêle créature, » dit le chêne,
« Avec mes branches élevées touchant les cieux,
Un rempart contre les orages, un totem de force,
Comment peux-tu survivre, toi si mince, si doux? »_

Le roseau, oscillant dans une danse sereine,
Répondit au géant avec une voix feutrée:
« O chêne vénérable, ta force est incontestée,
Mais ne sous-estime pas le pouvoir d’être faible. »_

Dans le théâtre de la nature, acte immuable,
Le vent se leva, fort, insistant et sauvage,
Le chêne, inébranlable, défiait la tempête,
Tandis que le roseau, lui, se courbait avec grâce.

« Regarde-toi plier sous le souffle du vent,
Pendant que moi, immobile, je résiste et me dresse! »
Riait le chêne, d’une voix tonnerre et profonde.
« Mais n’est-il mieux, » reprit le roseau, « de céder que de rompre? »

Car telle était la leçon de notre duo étrange,
La résilience cachée dans la souplesse de l’ange,
Celle qui sait s’adapter, vivre avec ses douleurs,
Tandis que la rigidité camoufle ses peurs.

Puis l’ouragan vint, balafrant le ciel rageur,
Déchaînant sa furie, sans pitié ni douceur,
Le chêne, malgré sa fierté et son courage,
Vacilla sous le poids et sous les puissants outrages.

« Aide-moi, » soupira le chêne à son voisin,
Sentant ses racines céder, perdre leur chemin.
« Je plie, » murmura le roseau avec tendresse,
« Mais ne romps point, car dans la brise, je reprends force et adresse. »

Et lorsque le calme revint, le chêne brisé,
Comprit que la force n’est pas dans l’immobilité,
Mais bien dans la capacité de se laisser aller,
D’accepter les épreuves que le destin peut donner.

« J’ai été vaniteux, » avoua le bois ancien,
« J’envie maintenant ta souplesse, ton maintien,
Telles les vagues de la mer, tu ondules et persistes,_
Tandis que je suis tombé pour n’avoir su résister. »_

Et dans cette révélation au crépuscule doux,
Le chêne, noble et sage, reconnut à genoux,
Que la vraie résilience n’est pas de se raidir,
Mais d’accepter de se plier, pour mieux se reconstruire.

Ainsi s’achève le conte du chêne et du roseau,
De la force dans la douceur, du triomphe dans le fléau,
Chaque créature porte en elle une sagesse insoupçonnée,
L’harmonie cachée dans la nature, une leçon dévoilée.

Et si vous passez près de la clairière enchantée,
Où l’esprit du chêne et du roseau est emprisonné,
Écoutez leurs murmures portés par le vent léger,
Un hymne à la vie, à la résilience, à l’éternité égarée.

Dans le livre de la forêt, chaque page tournée,
Est un appel à la sagesse, à la vérité éclairée,
Laissez-vous guider par « le chêne et le roseau »,
Symboles éternels de force, de sagesse et de renouveau.

Merci de vous être immergé dans ce récit du chêne et du roseau. Que ce poème vous inspire à reconnaître la force dans la souplesse et à trouver la résilience dans l’adaptabilité. Comme le chêne et le roseau, puissions-nous apprendre à embrasser les épreuves de la vie, non pas en restant inflexibles, mais en apprenant à fléchir et à nous relever avec grâce et sagesse.

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