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Il est des rêves qui résonnent dans la brume légère d’une nuit étoilée, des rêves où les souvenirs s’entrelacent, tel un doux refrain que l’on fredonne avec tendresse. En s’inspirant des mélodies de Verlaine, ce poème s’épanouit autour de l’idée d’un « rêve familier », une réminiscence chargée d’émotions, où la nature, les souvenirs et l’amour s’embrassent dans une danse éternelle.
Dans le jardin aux mille ombres,
Parfums d’un temps révolu,
Se glisse un murmure, une rumble,
Souffle d’un air à mi-cu.
Les roses, comme des baisers,
S’ouvrent au jour qui se lève,
Berçant l’esprit d’échos d’ailleurs,
Où l’amour jamais n’achève.
Doux souvenirs des soirées d’été,
Où les rires flottaient, légers,
Comme des papillons effrayés,
Danseurs d’un rêve enchanté.
Le ciel s’illumine, décline
En teintes d’or et de lilas,
Les voix qui murmurent, s’inclinent,
Portant des espoirs, des éclats.
Cher visage aux yeux de mer,
Reflet d’une joie fugace,
Lorsque nos mains se faisaient verres,
Transparents sous les masses
Des nuages pleureurs, pendus,
À l’aube d’un monde chenu,
J’écoutais ton souffle, ton cœur
Raccorder au mien sa douceur.
Au fond de ma nuit paisible,
S’infiltrent les échos des pleurs,
Des rires trouvés, indicibles,
Qui glissent comme de douces lueurs.
Verlaine dirait que la vie
Est un songe d’un instant volé,
Un parfum d’azur qui s’épanouit,
Dans le silence d’un ciel étoilé.
Il est curieux de se plonger ainsi dans les méandres de la mémoire et du rêve, là où chaque image et chaque émotion s’imbriquent en un tableau vivant. La beauté des instants partagés résonne au fond de nous, un appel à la douceur et à la réflexion, nous invitant à apprécier chaque réminiscence comme un cadeau, un souvenir précieux que la brise du temps vient caresser.
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