Poème sur la Mort : L’Ultime Voyage

Une réflexion sur l’ultime voyage

Dans le silence vaste, où le temps s’efface,
Là où les âmes errent, hors des limites de l’espace,
S’éveille la pensée, douce et complexe,
Sur ce dernier seuil, ce passage, ce texte.

La mort, douce compagne, si secrètement vêtue,
Se glisse dans nos vies, telle une ombre inattendue.
Elle murmure des promesses, des chants de sérénité,
Invitant chaque cœur à contempler l’éternité.

Oh, fragile existence, tu es l’étreinte du jour,
Chaque souffle, chaque instant, est un rayon d’amour.
Dans l’éphémère beauté des étoiles scintillantes,
Se cache la sagesse des âmes flottantes.

Regarde autour de toi, perçois la vérité,
Chaque rire, chaque larme, est un pas vers l’oublié.
La vie est un voyage, un fleuve en mouvement,
Où le courant nous emporte vers l’éternel présent.

Les feuilles qui tombent, dansent sous les cieux,
Rappellent-nous la danse des siècles, des lieux,
Chaque saison qui passe, avec son lot de peines,
Affirme notre essence au gré de ses veines.

Doux murmure des ancêtres, un écho près du cœur,
Leurs voix s’élèvent, chantent la douleur,
Mais aussi la douceur d’un amour infini,
Dans l’infini repos, trouve le répit de la vie.

Comment regarder la mort sans l’accueillir, sans crainte ?
Elle est la fin qui commence, l’ultime étreinte,
Un doux passage, où les souvenirs se tissent,
Rendant hommage aux sourires, aux promesses d’hier, de délices.

Quand le crépuscule d’une vie vient doucement s’incliner,
C’est là que le regard s’apaise, se laisse porter.
Car la mort, fidèle amie, n’est qu’un retour aux sources,
Un chemin paisible, loin des tourments et des courses.

Dans l’écrin des rêves, où les âmes se dévoilent,
Se lève un nouveau jour, parmi les ombres et les voiles,
Un moment de réflexion sur la fragilité,
Nous rappelle que la vie est un précieux héritage à aimer.

Ainsi, lorsque viendra l’heure de quitter ce monde,
Regardons en arrière, non pas d’une façon immonde,
Mais avec gratitude pour chaque pas accompli,
Chaque sourire échangé, chaque amour consenti.

La mort, ultime voyage, ne doit pas nous effrayer,
Elle est une page tournée, une voie pour planer,
Avec respect et sérénité, accorde-lui ton âme,
Et découvre dans ce passage, la douceur d’un drame.

En réfléchissant sur ce que la mort représente,
Nous prenons conscience des heures, des quêtes,
Chaque instant de notre existence est un cadeau précieux,
À chérir, à célébrer, à offrir en mille feux.