back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

Solitude sous une ville en ruines

Dans un monde en ruines, un homme erre, portant en lui le poids des souvenirs et des promesses brisées. Ce poème explore la solitude profonde et la quête d’un sens perdu, alors que les vestiges d’une cité disparue murmurent des échos d’un temps révolu. À travers des images poignantes et des émotions intenses, il nous invite à réfléchir sur la fragilité de l’existence et la beauté mélancolique des ruines.
« `

L’Éphémère et l’Éternité

Un homme errait, ombre parmi les décombres,
Sous un ciel lourd de cendres et de souvenirs,
Ses pas creusaient le silence des décembres,
Et la nuit tissait l’or pâle des désespoirs.

La ville gisait, squelette aux arêtes moroses,
Où le vent pleurait en frôlant les frontons,
Les murs croulants portaient l’effroi des érosions,
Gardiens muets des amours et des choses closes.

Il avançait, guidé par un astre orphelin,
Dont la clarté perlait sur les dalles brisées,
Comme un soupir tombé du firmament serein,
Comme une larme au creux des mains épuisées.

« Étoile, dis-moi, toi qui perces les nuées,
Où sont partis les rires de cette cité ?
Les chants de bronze, les voix évanouies,
Les promesses au fond des cœurs emportées ? »

L’astre resta sourd, mais dans son œil de verre,
Un reflet dansa, mémoire d’un autre temps :
Des places vibraient sous les pas de lumière,
Des enfants couraient, couronnés de printemps.

Il revit soudain une robe qui tournoie,
Une main tendue vers les cerisiers en fleur,
Un prénom chuchoté — doux secret qu’il gardait —
Et le temps suspendu, voleur de leur bonheur.

« Ô toi qui dors sous les racines des chênes,
Entends-tu gronder l’orage dans mon sang ?
Je porte en moi les clés de nos peines,
Et le sable mouvant de nos soleils absents. »

Les pierres gémirent, échos d’un monde mort,
Tandis qu’une brume enlaçait ses cheveux,
Fantôme familier, spectre d’un remords,
Qui murmurait : « L’oubli est plus lourd que les vœux. »

Il gravit les degrés d’un temple sans idoles,
Où la lune filtra par les voûtes en deuil,
Et là, sur l’autel vide où stagnent les symboles,
Il déposa son cœur, fruit mûri par l’écueil.

« Prends ceci, néant, ultime offrande,
Je n’ai plus de dieux, plus de lendemains,
Seule une étoile, à la lueur si tendre,
Veille sur mes pas, chemins orphelins. »

Soudain, l’astre pâlit, vacilla, trembla,
Comme un verre heurté par un sanglot,
Sa lumière en gerbe au sol roula,
Et le voyageur tomba, genoux à terre, échos.

« Non, ne t’éteins pas ! Reste, témoin des âges !
Toi qui vis naître et mourir les empires,
Ne me laisse pas seul face aux mirages,
Aux ombres qui dansent sur les décombres pires ! »

Mais l’étoile fondit en pluie de cendres froides,
Emportant avec elle les reflets du passé,
Et il comprit alors que les choses immondes
N’étaient que miroirs de son âme fracassée.

La ville se tut, plus lourde de mystère,
Le vent se coucha, lassé de gémir,
Il demeura prostré, statue funéraire,
Les yeux levés vers l’infini à venir.

Dans son sein glacé, une vérité germa :
L’éternité n’est qu’un adieu prolongé,
La solitude, un royaume que l’on aima,
Et les ruines, des amours fossilisées.

L’aube pointa, teintant les murs de rouille,
Il se leva, poussière parmi les débris,
Et s’enfonça dans le brouillard qui le souille,
Sans un sanglot, sans un geste, sans un cri.

Derrière lui, les portes de marbre crièrent,
Les tours effritées saluèrent son départ,
Mais il ne vit plus que l’horizon qui priait,
Et l’absence, vaste océan sans départ.

Ainsi s’éteignit l’homme aux semelles de brume,
Dans le creux d’un monde où tout est advenu,
Son nom roula parmi les gravats et l’écume,
Et l’étoile morte ne le reconnut plus.

« `

Ce poème nous rappelle que les ruines ne sont pas seulement des vestiges physiques, mais aussi des fragments de notre âme. Elles témoignent de ce que nous avons aimé, perdu et laissé derrière nous. En contemplant ces décombres, nous découvrons que la solitude peut être un royaume où l’on trouve une étrange paix, et que l’éternité réside peut-être dans l’acceptation de l’impermanence. Laissez ces mots résonner en vous, comme un écho de votre propre voyage à travers les ruines de la vie.
Solitude| Ruines| Mémoire| Éphémère| Éternité| Désespoir| Nostalgie| Poésie Française| Réflexion| Émotions| Poème Solitude Ruines| Vers Libres Avec Musicalité Et Élégance| Onirique| Un Voyageur Solitaire
Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici