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Sonnet Xxv
Le Sonnet XXV de Jean de La Ceppède est un chef-d’œuvre de la poésie française, composant une réflexion profonde sur la grandeur divine et l’indignation face aux travers humains. Écrit au 16ᵉ siècle, ce poème évoque les luttes et les douleurs que subit le Roy de l’univers sans jamais se dérober à sa splendeur. En explorant ces thèmes intemporels, La Ceppède nous invite à contempler la beauté et la souffrance de l’existence.
Le beau Printemps n’a point tant de fueillages verds L’hyver tant de glaçons, l’Esté tant de javelles, Que durant ceste nuict le Roy de l’univers Souffre d’indignitez, et de peines nouvelles. Constant observateur de ses loix éternelles, Il patit sans jamais rabrouer ces pervers. Tandis les sons secrets des trompes paterneles (Non encore entendus) sont ores découvers. Il rend ores certains les célestes augures : Il remplit le crayon des célestes figures : Et pourtant ces affronts ne le ravallent pas. Sa grandeur n’est pas moins brillante en ces ténèbres, Que lors, qu’après l’horreur de ses larmes funèbres, Puissant il r’appella son ami du trépas.
Ce sonnet nous pousse à réfléchir sur la dualité de la grandeur divine et des épreuves humaines, nous incitant à plonger plus profondément dans l’œuvre de La Ceppède. N’hésitez pas à partager vos pensées ou à explorer d’autres poèmes de cet auteur fascinant.