Souvenirs Goutte à Goutte
Dans l’écrin d’une aube frémissante,
Où les mots dansent et chantent, vagabondant,
Se déploie le récit, bourgeon murmurant,
D’une épopée, douce et pourtant puissante.
Au fil de l’eau, sous le velours d’un ciel changeant,
Se mirent les souvenirs, abysses étincelants.
Chaque reflet, une histoire, un instant,
Capturé dans l’éclat d’un temps fuyant.
La rivière, témoin figé des saisons passées,
Porte en son sein des vérités éclipsées,
Chuchotant à qui sait écouter,
Les secrets d’une vie, en ses ondes cachetées.
I. Vol d’un Papillon Diurne
Un papillon s’élève, frêle, tissant l’air,
De battements d’ailes, éphémères merveilles,
Il joue, danse, dans un rayon de lumière,
Oliphante des plaines, sous le soleil.
Dans le labyrinthe des jours, il trouve sa voie,
Symbole de nos rêves, flottant sans attache,
Sa quête, la beauté, simple, sans éclat,
Une fresque de moments, que le vent détache.
II. Le Chant des Saisons
Feuilles d’automne, écarlates, tourbillonnent,
Prélude d’un temps où tout se transforme,
Elles volent, fières, avant que l’hiver ne les emprisonne,
Dans son étreinte gelée, où la nature s’endort, somnambule.
Vient alors le printemps, boutons floraux, promesses,
Renaissance, murmure la terre sous le givre,
Chaque bourgeon, une vie, une délicatesse,
Espoir tissé dans le fil d’un nouveau livre.
III. Miroir d’Eau, Cœur d’Encre
Au creux des vagues, dans le miroir d’un lac,
Se dessine l’homme, énigme sans fin,
Reflet fragmenté, voyageur sur un fil de trac,
Quête de sens, dans le labyrinthe du destin.
L’eau, miroir de l’âme, révèle et dissimule,
Murmures des profondeurs, où les secrets s’enlacent,
L’homme y cherche son image, puzzle,
Dans ce miroir, l’écho de sa propre face.
IV. Le Souffle du Vent
Le vent se lève, conteur d’histoires oubliées,
Il parle de terres lointaines, de déserts, de forêts,
Dans son sillage, il transporte les mémoires,
Des peuples, des civilisations, leurs gloires et désespoirs.
Cet invisible voyageur, témoin éternel,
Nous rappelle que tout est lié, un cycle, une chaîne,
Dans son souffle, les échos d’un chant universel,
L’unité de la vie, dans ses mille et une veines.
V. Levée des ombres
A l’heure où les ombres s’allongent,
Et que l’horizon s’embrase de couleurs nouvelles,
Le crépuscule offre sa douce chanson,
Un hymne à la beauté, dans ce monde sans pareil.
C’est dans cette lumière, que les souvenirs s’éveillent,
Goutte à goutte, ils reprennent vie,
Chaque souvenir, un fil doré, qui ensoleille,
Les jours passés, un trésor infini.
En clôture, ce voyage au fil des mots,
N'est que l'écho de nos vies, dans leurs eaux tumultueuses,
Les souvenirs, ces gouttes d’âme, légers comme des roseaux,
Nous rappellent la beauté des choses, précieuses.
L'essence de ce poème, tissée dans l'étoffe du temps,
Célèbre l'humain, sa quête, son empreinte éphémère,
Dans l’univers, un chant, doux et pourtant puissant,
De notre passage, sur cette terre, notre mère.
Ainsi, fil après fil, s'écrit notre histoire,
Un poème à la croisée des souffles, des rires et pleurs,
Souvenirs goutte à goutte, reflets de notre mémoire,
Ode à la vie, dans toutes ses couleurs.