Le poème ‘Xviii’ de Flaminio de Birague nous entraîne dans un univers de désespoir intense et de souffrance existentielle. Réalisé à une époque marquée par des luttes personnelles et collectives, le poème met en lumière la douleur humaine face aux injustices du sort. Birague, poète du 16ᵉ siècle, utilise des métaphores puissantes pour illustrer son combat intérieur, rendant ce poème intemporel et toujours pertinent aujourd’hui.
Désespéré, chétif, du repos de ma vie
Je chemine à grands pas au sentier douloureux
De l’Orque » épouvantable, où le sort rigoureux
Avait dès le berceau ma jeunesse asservie.
Là l’horreur de la nuit sombrement obscurcie,
Et l’effroi pâlissant de l’Achéron ombreux,
Avec tous les tourments des
Enfers ténébreux, puissent combler mon chef d’indomptable manie!
Ciel, pourquoi m’as-tu fait si tôt naître ici-bas
Pour souffrir mille maux pires que le trépas,
Et mourir sans mourir mille fois en une heure ?
Hélas ! apaise un peu ton injuste rigueur,
Ou bien, pour m’affranchir de ma triste langueur,
Fais que mourant soudain aussi ma peine meure!
Je chemine à grands pas au sentier douloureux
De l’Orque » épouvantable, où le sort rigoureux
Avait dès le berceau ma jeunesse asservie.
Là l’horreur de la nuit sombrement obscurcie,
Et l’effroi pâlissant de l’Achéron ombreux,
Avec tous les tourments des
Enfers ténébreux, puissent combler mon chef d’indomptable manie!
Ciel, pourquoi m’as-tu fait si tôt naître ici-bas
Pour souffrir mille maux pires que le trépas,
Et mourir sans mourir mille fois en une heure ?
Hélas ! apaise un peu ton injuste rigueur,
Ou bien, pour m’affranchir de ma triste langueur,
Fais que mourant soudain aussi ma peine meure!
En lisant ‘Xviii’, nous sommes confrontés à la question de notre propre souffrance. Ce poème incite à réfléchir sur les défis de l’existence humaine et laisse le lecteur avec l’envie d’explorer davantage les œuvres de Flaminio de Birague, un auteur qui sait capturer les nuances du cœur humain.