Je m’improvise ton visage radieux que je dessine souriant avec des saveurs joyeuses, empruntées à la palette de mes souvenirs galants. Je me défie en m’inventant tes apparitions fantastiques au front de mes farces consciemment crues et jovialement tolérées. Je mets le printemps autour de ton spectre qui envahit ma vue, noyée dans la robe de ton fantôme qui m’enveloppe pleinement dans le confort de ton hilarité.
Je me permets de franchir les limites convenables de la morale de ma propre bourde, avec mes opinions alléchantes qui proposent tes charmes nus, sous les mèches de mon crayon inspiré par le canular de mon idiotie vénérée comme une vitale tradition.
J’ose t’aimer jusqu’au bout de ma bévue licite qui incarne ton allure désirée par mes démons coquins. Je m’offre ton luxe jusqu’à la lie du génie de ta créature qui hallucine mes belles allégories, et sors finalement heureux après nos rencontres prévues par l’absence, pendant mes veillées sereines, brusquées par ta courtoisie qui enchante mon esprit distrait. Je ramasse mon cœur émietté au seuil de mon songe célèbre, et vais vers moi pour parcourir ensemble, encore, la plus merveilleuse de toutes mes âneries.