Le poème ‘Bévue’ d’Abdelkader Guerine offre une plongée émotive dans l’univers complexe des souvenirs et des amours perdus. Écrit dans un style qui mêle la poésie moderne à des réflexions profondes sur la solitude et les réminiscences, ce texte résonne fortement avec ceux qui ont connu la mélancolie de l’amour non partagé. Guerine, dont la voix poétique est respectée, réussit à capturer la beauté fugace des instants passés tout en s’interrogeant sur leur impact dans notre présent.
Je retrouve souvent ton portrait distingué dans les mirages de mes retournements diablotins vers les ruines de mes pensées badines. Je recule dans les abîmes d’un mythe fabuleux pour te toucher du regard. Je profite de ce songe éphémère pour te vivre encore, parmi les débris de ma légende que je garde comme un témoin pour m’approuver un avenir. Je me promène dans les hâbleries de ta présence décomposée partout dans ma solitude.
Je m’improvise ton visage radieux que je dessine souriant avec des saveurs joyeuses, empruntées à la palette de mes souvenirs galants. Je me défie en m’inventant tes apparitions fantastiques au front de mes farces consciemment crues et jovialement tolérées. Je mets le printemps autour de ton spectre qui envahit ma vue, noyée dans la robe de ton fantôme qui m’enveloppe pleinement dans le confort de ton hilarité.
Je me permets de franchir les limites convenables de la morale de ma propre bourde, avec mes opinions alléchantes qui proposent tes charmes nus, sous les mèches de mon crayon inspiré par le canular de mon idiotie vénérée comme une vitale tradition.
J’ose t’aimer jusqu’au bout de ma bévue licite qui incarne ton allure désirée par mes démons coquins. Je m’offre ton luxe jusqu’à la lie du génie de ta créature qui hallucine mes belles allégories, et sors finalement heureux après nos rencontres prévues par l’absence, pendant mes veillées sereines, brusquées par ta courtoisie qui enchante mon esprit distrait. Je ramasse mon cœur émietté au seuil de mon songe célèbre, et vais vers moi pour parcourir ensemble, encore, la plus merveilleuse de toutes mes âneries.
Je m’improvise ton visage radieux que je dessine souriant avec des saveurs joyeuses, empruntées à la palette de mes souvenirs galants. Je me défie en m’inventant tes apparitions fantastiques au front de mes farces consciemment crues et jovialement tolérées. Je mets le printemps autour de ton spectre qui envahit ma vue, noyée dans la robe de ton fantôme qui m’enveloppe pleinement dans le confort de ton hilarité.
Je me permets de franchir les limites convenables de la morale de ma propre bourde, avec mes opinions alléchantes qui proposent tes charmes nus, sous les mèches de mon crayon inspiré par le canular de mon idiotie vénérée comme une vitale tradition.
J’ose t’aimer jusqu’au bout de ma bévue licite qui incarne ton allure désirée par mes démons coquins. Je m’offre ton luxe jusqu’à la lie du génie de ta créature qui hallucine mes belles allégories, et sors finalement heureux après nos rencontres prévues par l’absence, pendant mes veillées sereines, brusquées par ta courtoisie qui enchante mon esprit distrait. Je ramasse mon cœur émietté au seuil de mon songe célèbre, et vais vers moi pour parcourir ensemble, encore, la plus merveilleuse de toutes mes âneries.
À travers ‘Bévue’, Guerine nous pousse à réfléchir sur la manière dont nos expériences passées façonnent notre identité. Partagez vos réflexions sur ce poème et n’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres de cet auteur captivant.