Le poème ‘Albertus (Xlix)’ de Théophile Gautier est une réflexion puissante sur l’amour, un thème central dans la poésie romantique. Écrit en 1832, cette œuvre rappelle que, malgré les tentatives de répression morale, l’amour demeure une force incontournable de la condition humaine. Gautier explore ici l’universalité et l’irrépressibilité de ce sentiment, qu’importe les jugements ou les préjugés.
Amour ! le seul péché qui vaille qu’on se damne, – En vain dans ses sermons le prêtre te condamne, En vain dans son fauteuil, besicles sur le nez, La maman te dépeint comme un monstre à sa fille ; – En vain Orgon jaloux ferme sa porte, et grille Ses fenêtres. – En vain dans leurs livres mort-nés, Contre toi longuement les moralistes crient, En vain de ton pouvoir les coquettes se rient ; – La novice à ton nom fait un signe de croix ; Jeune ou vieux, laid ou beau, teint vermeil ou teint blême, Anglais, Français, païen ou chrétien, – chacun aime Au moins dans sa vie une fois. Extrait de: Recueil : Albertus (1832)
À travers ‘Albertus (Xlix)’, Théophile Gautier nous invite à réfléchir sur la nature indomptable de l’amour. Ce poème emblématique reste pertinent pour ceux qui cherchent à comprendre la place de l’amour dans nos vies. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres de cet auteur fascinant ou à partager vos réflexions sur ce texte poignant.