Au cœur d’un labyrinthe, un jeune minotaure éveillé à la vie rêve et découvre, un voyage de découverte et d’acceptation de soi.
Dans un labyrinthe d’ombres douces,
Où les échos chantent à l’unisson,
Un minotaurillon aux yeux mousses
Débute son voyage, son prénom gravé dans le gazon.
Élevé loin des regards sévères,
Entre murs protecteurs et tendresse maternelle,
Berçé par des murmures de l’air,
Le jeune être rêve de soleil et d’étincelles.
Né d’une union aussi rare que belle,
Mi-homme en son cœur, mi-taureau en facade,
Il porte un lourd secret sous sa prunelle,
Un mystère ancien, héritage de l’Iliade.
Avec une âme pure comme un cristal clair,
Tissant son chemin de mille pensées secrètes,
Le petit minotaure, étrange et solitaire,
Découvre l’amour fluide comme un couplet de poètes.
Le monde s’ouvre à ses sabots, une palette infinie
De couleurs, de senteurs, de sons et de merveilles,
Apprenant avec ardeur, sous le ciel ravi,
Que chaque être est une étoile dans le sommeil.
À chaque pas, les peurs s’estompent, fondent, s’allègent,
L’inconnu devient un ami, une promesse d’avenir,
Le jugement, hier encore un si rude siège,
Se mue en acceptation, ô libératrice de soupir.
Il apprend à embrasser son reflet singulier
Dans les eaux d’un lac bordé d’iris sauvages,
Voyant non pas le monstre, mais le cœur léger
D’un jeune explorateur aux multiples visages.
« Berçeuse du Petit Minotaure », voyage d’un enfant,
Qui tisse le fil d’Ariane de sa propre existence,
Trouvant dans le dédales des sentiers prégnants,
La trame d’une vie tissée d’indulgence.
Grâce à une lente quête intérieure, il comprend,
Qu’être différent est source d’une force insoupçonnée,
Et que ce que l’on nomme défaut ou tourment,
Est un don, une puissance, un feu à propager.
Il danse au clair de lune, libre et infini,
Se fondant dans l’obscurité, libéré des malentendus,
La nature s’accorde à son chant inouï,
Dans un monde qui, enfin, ne l’a plus méconnu.
Le petit minotaure, à présent grand et sage,
Répand autour de lui la douceur et l’espoir,
Prêchant par l’exemple, sans rage ni orage,
Que l’amour de soi est le début de l’histoire.
Dans le labyrinthe enlacé des cœurs en partage,
Où chaque fil mène à une porte d’or,
Résonne la berçeuse, douce halte, doux rivage,
D’un être unique, magnifique trésor.
Accepte qui tu es, tes cornes et tes rires,
Chantent les vents au refrain de cette berceuse,
Car c’est dans l’union de nos étranges dires,
Que fleurit la vie, précieuse et précieuse.
Ainsi se délie la mélodie, tendre épopée,
D’un jeune minotaure qui découvrait le monde,
Son cœur battant au rythme jamais essoufflé,
De l’acceptation, où chaque âme se fonde.
Chaque être, peu importe sa différence, a une place dans ce monde et une histoire à raconter, une leçon d’acceptation et d’harmonie.
