Le poème ‘C’est le Premier Matin du Monde’ de Charles Van Lerberghe est une célébration poignante de l’aube et de la création. Écrit à la fin du 19ᵉ siècle, ce poème symboliste évoque un monde en pleine éclosion, où la beauté de la nature se confond avec la voix divine. À travers ses vers, Van Lerberghe nous transporte dans un jardin bleu luxuriant, tissant ensemble les thèmes de l’éveil, de la vie et de la spiritualité.
C’est le premier matin du monde.
Comme une fleur confuse exhalée de la nuit,
Au souffle nouveau qui se lève des ondes,
Un jardin bleu s’épanouit.
Tout s’y confond encore et tout s’y mêle,
Frissons de feuilles, chants d’oiseaux,
Glissements d’ailes,
Sources qui sourdent, voix des airs, voix des eaux,
Murmure immense,
Et qui pourtant est du silence.
Ouvrant à la clarté ses doux et vagues yeux,
La jeune et divine Ève
S’est éveillée de Dieu.
Et le monde à ses pieds s’étend comme un beau rêve.
Or Dieu lui dit : Va, fille humaine,
Et donne à tous les êtres
Que j’ai créés, une parole de tes lèvres,
Un son pour les connaître.
Comme une fleur confuse exhalée de la nuit,
Au souffle nouveau qui se lève des ondes,
Un jardin bleu s’épanouit.
Tout s’y confond encore et tout s’y mêle,
Frissons de feuilles, chants d’oiseaux,
Glissements d’ailes,
Sources qui sourdent, voix des airs, voix des eaux,
Murmure immense,
Et qui pourtant est du silence.
Ouvrant à la clarté ses doux et vagues yeux,
La jeune et divine Ève
S’est éveillée de Dieu.
Et le monde à ses pieds s’étend comme un beau rêve.
Or Dieu lui dit : Va, fille humaine,
Et donne à tous les êtres
Que j’ai créés, une parole de tes lèvres,
Un son pour les connaître.
En réfléchissant à cet émerveillement face à l’existence, ce poème nous invite à nous reconnecter avec la beauté constante qui nous entoure. Explorez davantage les œuvres de Charles Van Lerberghe et partagez vos réflexions sur ce poème touchant.