Le poème ‘Juste Avant le Ciel’ de Dominique Pagnier dépeint avec finesse le départ d’un fils pour l’Allemagne, symbolisant à la fois l’espoir et la mélancolie qui entourent ce moment important. À travers des images puissantes de nature et de relations humaines, Pagnier nous invite à réfléchir sur les thèmes de la liberté, des rêves inachevés et de l’unité. Ce poème s’inscrit dans un contexte contemporain où les questions de migration et de quête d’identité résonnent particulièrement.
Un père fête le départ de son fils pour l’Allemagne et toute la famille est réunie sur le perron pour partager leur rêve de grandeur. Violette est l’offrande de la lune
montant au-dessus des forêts où les coupes deviennent silencieuses.
Déjà là-bas se redéploient les fougères sur le passage d’une fiancée sauvage. La sève des simples les plus suaves imprègne le bas de sa jupe à
chacun de ses pas.
De certaines vallées des voix appellent à l’unité du monde et à la fin des règnes ; et les pauvres descendent des grands bois avec leurs habits recousus et ce parfum de
feuille brûlée trahissant leur majesté secrète.
Ailleurs une chambre est remplie de tiédeur entrée par la fenêtre ouverte. Une enfant y a laissé une lettre à ses parents leur disant qu’elle s’en va pour toujours,
qu’elle n’est pas la rose ni la putain qu’on croit, et qu’elle veut simplement affranchir sa chair de tous les mots d’amour.
Au fond du jardin, légère, elle marche sur les châssis, traverse sans bruit la clôture. Un ruban de liseron enlace sa cheville. Derrière la machine des grillons gronde
la proximité du Ciel.
montant au-dessus des forêts où les coupes deviennent silencieuses.
Déjà là-bas se redéploient les fougères sur le passage d’une fiancée sauvage. La sève des simples les plus suaves imprègne le bas de sa jupe à
chacun de ses pas.
De certaines vallées des voix appellent à l’unité du monde et à la fin des règnes ; et les pauvres descendent des grands bois avec leurs habits recousus et ce parfum de
feuille brûlée trahissant leur majesté secrète.
Ailleurs une chambre est remplie de tiédeur entrée par la fenêtre ouverte. Une enfant y a laissé une lettre à ses parents leur disant qu’elle s’en va pour toujours,
qu’elle n’est pas la rose ni la putain qu’on croit, et qu’elle veut simplement affranchir sa chair de tous les mots d’amour.
Au fond du jardin, légère, elle marche sur les châssis, traverse sans bruit la clôture. Un ruban de liseron enlace sa cheville. Derrière la machine des grillons gronde
la proximité du Ciel.
À travers ‘Juste Avant le Ciel’, Dominique Pagnier nous pousse à explorer nos propres rêves et désirs de liberté. N’hésitez pas à partager vos réflexions sur ce poème ou à découvrir d’autres œuvres de cet auteur captivant.