Dans la cité légendaire de Troie,
Vivait la belle Hélène, joyau de la cour,
Ses yeux d'émeraude, sa chevelure de soie,
Enflammaient les cœurs, captant leur amour.
Son visage rayonnait telle une aurore,
Dans les rues de la cité, son pas résonnait,
Les poètes chantaient sa beauté d'or,
Et les rois offraient leur royaume, en échange d'un baiser.
Hélène, entre les bras d'un époux couronné,
Cachait une tristesse, un secret bien gardé,
Car son cœur, prisonnier de l'amour empoisonné,
N'appartenait qu'à un prince, celui qu'elle a tant aimé.
Pâris, le séduisant prince de la Grèce,
A volé son cœur lors d'une nuit étoilée,
Leur amour interdit défiant la paix, la trêve,
Embrasant les flammes d'une guerre sans fin enclenchée.
Les navires grecs, telles des bêtes sauvages,
Ont envahi Troie, déchirant le voile de la nuit,
Leur demande simple, ramener Hélène chez elle,
Mais la belle préféra rester avec celui qui l'a choisie.
Les dieux, spectateurs de ce drame antique,
Ont scellé le destin des amants éperdus,
Hélène et Pâris, unis dans un amour authentique,
Ont payé le prix fort, mais restent à jamais suspendus.
Ainsi va la ballade de la belle Hélène,
Princesse maudite, muse des poètes égarés,
Son histoire immortalisée dans les plaines, les collines,
Ses yeux d'émeraude brillant à jamais dans l'éternité.