Dans le doux crépuscule du souvenir lointain,
Mon cœur se perd dans les méandres du passé,
Évoquant des moments d'une tendresse incertaine,
Où l'amour brillait, éclatant et contrasté.
Les rires cristallins résonnent encore,
Dans les recoins de ma mémoire embrumée,
Comme des échos lointains d'une douce aurore,
Où nos regards se croisaient, complices et charmés.
Les parfums enivrants des roses du jardin,
Se mêlent aux larmes perdues dans l'oubli,
Rappels fugaces d'un bonheur incertain,
Qui s'estompe lentement, laissant mon cœur meurtri.
Les jours passent, emportant avec eux,
Les étreintes tendres et les serments éternels,
Et mes pensées s'envolent vers un ailleurs radieux,
Où le temps s'est figé dans un moment éternel.
Mais malgré la distance qui nous sépare,
L'amour persiste, inscrit dans chaque souffle,
Comme une promesse gravée dans l'air,
Que seul le temps et la patience effleurent.
Alors je garde en moi, au creux de mon être,
La flamme vacillante d'un amour intemporel,
Et je sais qu'un jour, dans l'étreinte du paraître,
Nos âmes se retrouveront, unies dans l'éternel.