Plume de poète
Plume de poète
Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.

La chanson des puces

Dans le creuset du firmament où les astres écrivent leurs ballets,
L’infini souffle à l’oreille d’une nuit sereine la promesse d’un éclat perpétuel.
Surgissant de l’obscur, une mélodie entame le chant de l’insaisissable,
C’est la chanson des puces, l’hymne des minuties qui conte l’immense en détail.

Des gouttes de rosée, telles des perles fines sur la toile de l’aube naissante,
Scintillent d’espoir, égrenant l’instant frêle dans le creux du temps qui file.
Elles tracent sur le front transparent des matins, d’une écriture ciselante,
Les premières notes d’une chanson qui baigne l’univers d’une douceur futile.

Les feuilles conversent en chuchotements feuillus, captive audience de l’aurore,
Elles dansent au rythme doux des murmures du vent, chorégraphes de l’instantané.
Leurs nuées verdoyantes lancent dans l’air léger un ballet sans aurores,
Symphonie végétale où chaque frémissement se fait rhapsodie libérée.

Au confin de l’éclat, là où le zéphyr entrelace ses doigts d’air avec l’azur,
Puces aériennes bondissent d’un rayon lunaire à l’échine solaire sans trébucher.
Mille étincelles invisibles, mille feux minuscules qui en secret murmurent,
Leurs chants s’élèvent, tissant un maillage fin d’une éloquence à peine touchée.

Sous l’arche pâle où la lune révèle ses songes argentés, gravés dans la nuitée,
Errants, poètes des ombres, murmurent des vers d’un orage tranquille et lointain.
Chaque mot, une aile, chaque silence, une respiration entre ciel et marrée,
Tracent des épopées de l’éphémère où le minuscule rejoint l’oeuvre divine sereine.

Au coeur bouillonnant des cités où les peuples s’éprennent d’échos éteints,
La chanson des puces s’élève, drapée dans l’invisible manteau des fées citadines.
Dans chaque interstice, chaque éclat de vie se joint au concert souterrain,
Chants fiévreux enserrant entre leurs vers l’existence en une rime infinie.

Dans le regard ému des amants dont les yeux dardent l’horizon infini,
Bruissement des coeurs, discours silencieux échangent des serments minuscules.
La chanson des puces vibre en frissons sous l’épiderme où le destin se lit,
Exaltant l’instant, glorifiant chaque fragment de l’âme, de l’amour majuscule.

Et dans la solitude vaste des âmes qui sur le monde posent un regard taciturne,
Un éclat de rire s’envole, une larme s’échappe, étincelles de la vie interstellaire.
La chanson des puces, en chacun, fait résonner l’unisson des sentiments nocturnes,
Célébrant d’une note légère le sublime et le fini, l’essence de l’éphémère.

Ainsi la chanson se tisse, d’un fil d’or et de diamant dans l’éternelle trame,
Chaque puce, métaphore vivante, où l’infiniment petit rencontre l’infini grandiose.
Ce cantique subtil rappelle que dans chaque détail palpite un coeur qui enflamme,
La beauté simple et complexe de l’existence, la toile complexe, le divin en prose.

Alors que la nuit emporte son voile et que l’aurore dessine ses premiers traits,
La chanson des puces persiste, douce résonance au sein de l’azur éveillé.
Dans le rêve lucide du monde, elle continue de chanter, de danser son ballet secret,
Embrassant la vie et ses nuances, écrin de pensées, de sensations détaillées.

Et lorsque le crépuscule descend, ses reflets pourpres peignant l’horizon de mystères,
La chanson des puces, infinie et discrète, persiste dans le souffle des constellations.
Dans ce murmure constant, l’univers trouve son écho, la symphonie des sphères,
Invitant chaque être à l’écoute attentive des fleurs de l’existence, des moindres vibrations.

Oh lecteur, entends-tu la chanson des puces, la voix de l’infiniment important?
Elle est le reflet de l’âme de la vie, le chant de l’insignifiant devenu essentiel.
Comme un poème sans fin, elle éveille les sens, emporte le coeur battant,
Vers les rivages lointains de la réflexion, où langue et expérience se mêlent universel.

Ainsi s’achève le chant, notes subtiles qui s’estompent dans le creux de l’air endormi.
Puisse chacun porter en soi la symphonie des détails, l’harmonie cachée de la chanson des puces.
Dans la richesse de notre monde, au fil des jours et des nuits, la mélodie infinie,
Échos poétiques qui dans l’intime révèlent la grandeur d’un microcosme précis, précieux.

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