La chute de l'Empire romain
Dans le murmure des feuilles d’automne, se conte l’histoire,
D’un empire autrefois vaste, couvrant terres et histoires.
Son essence enveloppée dans le brouillard des éons,
Chuchotements des anciens, récits des légions.
Au commencement était la pierre, la toge, la lance,
Une civilisation née de la guerre et de l’élégance.
Rome, mère des cités, au destin si grand,
Éleva ses enfants avec fermeté, à travers le temps.
Les siècles filèrent, tels des navires dans l’immensité,
À travers les tempêtes, guidés par la volonté de prospérité.
Mais tout empire bâti par l’épée vit par elle aussi,
Et dans ses veines coulaient les prémices de l’oubli.
Le cœur de Rome battait, puissant et fier,
Mais les ombres grandissaient, enveloppant la terre.
Des contrées lointaines, des murmures de dissension,
Des bruits de bottes, des chants de rébellion.
Comme les feuilles qui se détachent en automne,
Les provinces unes après les autres, s’estompèrent et s’abandonnent.
Le sol, taché de sang des frères d’arme,
Criait l’écho des trahisons, en larmes.
Les barbares aux portes, l’acier à la main,
N’étaient que le reflet des fissures de l’Empire, son destin.
Car ce n’est pas l’envahisseur qui scelle le sort d’un géant,
Mais sa propre fragilité, son âme se détournant.
Les légions, jadis fières, erraient désormais,
Comme des fantômes au milieu des cendres de la paix.
La grandeur de Rome fut son acmé et son malheur,
Sa chute, tissée par les mains de ses propres erreurs.
Et dans ce crépuscule des dieux, Rome s'effaça,
Laissant derrière elle des échos, des voix, un trépas.
Mais dans la chute, une leçon, un espoir retrouvé,
Que même des cendres, la vie peut jaillir, renouvelée.
Pourquoi pleurer ce qui fut, si grandiose et sauvage,
Quand chaque fin n’est que le début d’un autre âge ?
Rome nous enseigne, à travers ses pierres silencieuses,
Que l’histoire est un cycle, ses leçons, précieuses.
Les empires naissent, rayonnent, et puis s’effondrent,
Mais de chaque fin émerge une lumière qui nous inonde.
Une invitation à regarder au-delà de la nuit,
Vers l’aurore d’un nouveau monde, d’une nouvelle vie.
Dans le murmure des feuilles d’automne, résonne l’écho,
De Rome, de ses gloires, de ses échecs, de ses héros.
Un rappel que dans la chute, dans l’adversité et le tracas,
Se trouve la promesse d’un renouveau, d’un au-delà.
Regardons les ruines non pas comme des vestiges d’une fin,
Mais comme le berceau où demain prendra racine, enfin.
La chute de l’Empire romain, dans son souffle dernier,
Inspire l’humanité à se relever, à aimer, à espérer.
Voici le chant des ancêtres, tissé dans le vent,
Une mélodie pour l’avenir, éternellement présent.
Que nos pas sur cette terre résonnent avec intention,
Pour bâtir un monde meilleur, au-delà de l’horizon.
Dans le cycle sans fin, où les empires tombent et renaissent,
Il nous appartient de cueillir les leçons, d'en être les prêtresses.
La chute de l'Empire romain, narrée à travers les âges,
Est un flambeau guidant nos pas vers d'autres rivages.
Que la lumière de Rome, dans ses heures sombres,
Nous enseigne que nous sommes les bâtisseurs de nos propres mondes.
Et que malgré l’obscurité, les défis et les tempêtes,
L’espoir demeure éternel, dans le cœur des poètes.
Ainsi se clôt cette épopée, ce récit inachevé,
Un chant pour ceux qui viennent, et ceux qui ont été.
Dans l’interstice entre la chute et l’ascension,
Se trouve notre véritable révolution.
