Les amours d'Henri IV et Gabrielle d'Estrées
Dans le lointain murmure de l’histoire,
Là où les échos portent les non-dits,
Débute notre récit, vastes et gris,
D’un roi et de sa quête de gloire.
Au cœur des brumes du Val de Loire,
Naquit un amour hors des lits,
Entre Henri, monarque épris,
Et Gabrielle, son miroir.
Au clair de lune sur les bords de l’Isle,
Leurs pas s’entremêlent en un doux frisson,
Chuchotant promesses et désirs fébriles.
Dans l'air, vibraient des mots d’amour,
Forgeant en secret une éternelle union,
Au-delà des guerres, des pouvoirs, et des jours.
Gabrielle, belle entre toutes,
Dont le regard inspire les sonnets,
Sa grâce, éclaire les sombres recoins,
Lieu où le roi perd sa route.
Sa chevelure, tel un fil d'or,
Dans le vent danse, libre et sans effort,
Ses yeux, deux astres en l'éther,
Portent leur amour à travers l'univers.
Sous les ornements et les fastes royaux,
Leurs âmes se nourrissent de simple beauté,
Où le luxe ne pèse sur l'amour en émoi.
Un souffle de liberté dans ce monde clos,
Où titres et couronnes ne peuvent enfermer
Le vol majestueux de leur passion sincère.
Voici venu le temps et les années,
Où les feuilles des arbres en témoins,
Se souviennent des rires en chemin,
De cet amour, soustrait aux vérités fanées.
Henri, face aux devoirs d’un Roi,
Trouvait en elle, son unique foi,
Gabrielle, étoile de ses nuits,
Vers qui tous ses rêves l’unissent.
A l'aube d'un nouvel âge, dans leur château de sable,
Ils bâtirent des lendemains aux couleurs de l’azur,
Peignant leur amour en mythes durables.
Mais dans le fil de l'existence,
Où chaque amour affronte la résistance,
Leur étreinte défie le cours du temps,
Brisant en éclats tous les jugements.
La cour, tissée de jalousies et d’envies,
Ne saurait comprendre leur harmonie,
Dans leurs regards, se joue un autre monde,
Où chaque instant passé ensemble, abonde.
Comme des feux d’artifice dans la nuit noire,
Leur passion détonne, éclaire, et inspire,
Un amour pur, loin des trônes d’ivoire.
Leur histoire, telle une fresque immortelle,
Se déploie au-delà de l’ordinaire,
Elle chante l'espoir dans la désespérance,
La force de l'amour face à l'adversité, l’éloquence.
Les amours d'Henri et Gabrielle, un tableau,
Peint avec les couleurs de l’âme et du cœur,
Invitant chacun à croire, malgré les pleurs,
À un monde où l'amour triomphe du chaos.
Dans la trame du temps, leur épopée,
Tel un phare, illumine le chemin de l'humanité,
Révélant que, malgré les ombres, l'amour prévaut, fier et entier.
Ainsi, lettres et poèmes en héritage,
Nous parvient leur romance, sage message,
Enseignant que, passées toute époque ou âge,
L'amour, seul, reste, tel un ultime hommage.
En ces mots, nul besoin de conclusion autre,
Que de méditer sur la puissance de l'affection,
Sur ces liens tissés d'émotions, moteur de l'action,
Reflet d'une humanité, en quête d'un idéal, apôtre.
Que les amours d'Henri et de Gabrielle,
Dans la valse des âges, demeurent une étincelle,
Éclairent la voie, lors des nuits sans étoiles,
Pour que s’affirme, à jamais, l'amour, sans faille.
