L’automne s’aventure dans le spectacle des jours raccourcis, un tableau vibrant de couleurs chaudes et de secrets murmurés par le vent. Les feuilles, tapies dans un doux sommeil doré, se préparent à embrasser le sol frais. Chaque frémissement des branches semble évoquer des souvenirs passés, des rires d’enfance, des promesses enfouies dans le sol du temps. Plongeons ensemble dans cette danse des feuilles, où chaque chute raconte une histoire et chaque bruissement révèle une mélodie oubliée.
Les feuilles tombantes, en tourbillons d’or,
Sont des éclats de lumière sur le sol mort,
Comme des rêves éphémères qui se laissent choir,
Dans le doux murmure de l’automne noir.
Le vent légera de caresses son souffle,
Soufflant des souvenirs, des rires, des troubles,
Chaque feuille est un poème, une lettre d’amour,
Racontant le temps, le doux velours des jours.
Sous les branches rôties, les châtaignes dorment,
Elles s’alignent en cercle, comme dans une forme;
Des ombres s’étirent, des éclats de lumière,
Dans le bal des saisons, où la quiétude se serre.
C’est le temps des recueillements, des lanternes aux fenêtres,
Où la nature s’offre en un brillant parquet,
Les chagrins se faufilent, et les joies renaissent,
Au gré des feuilles d’érable, où le temps pressent.
L’automne, ce témoin des amours du passé,
Rappelle aux âmes esseulées de s’entrelacer,
Au cœur des forêts où les murmures s’envolent,
Chaque pas sur le tapis de feuilles les console.
Nul artifice ne captive l’humeur du jour,
Chaque souffle, chaque teinte, chaque battement lourd,
C’est un tableau vivant, un poème en deux tons,
D’un monde apaisé, emprunt de passions.
Alors que les bourrasques emportent les vestiges,
Je m’asseois en silence, devant ces prestigieuses,
Feuilles tombant comme une pluie d’étoiles,
En écho d’un passé, d’un souffle d’un voile.
La mélancolie de l’automne nous invite à contempler l’éphémère, à apprécier chaque moment fugace de la vie. Les feuilles qui tombent nous rappellent que, tout comme les saisons, chaque phase de notre existence est précieuse. En les regardant danser au gré des vents, nous comprenons que chaque fin peut porter en elle la promesse d’un nouveau départ, une belle renaissance inscrite dans le cycle éternel de la nature.