Le bonheur de se perdre dans la nature
Dans l'aube claire où chante la rivière,
Un souffle de vie frôle la terre éveillée.
L’azur se mêle au vert, dans un tendre mystère,
Où chaque feuille danse, sous la caresse du soleil doré.
A travers champs et vallons, s'ouvre un poème,
Que seul le cœur, en ses battements, peut entendre.
Chaque arbre, chaque pierre, semble dire « Je t'aime »,
Dans le langage universel que nous devons apprendre.
Le vent porte avec lui des récits anciens,
Des sagas de la terre sous des cieux infinis.
Il murmure aux oreilles des pâquerettes et des jasmins,
Les secrets du monde, en douces mélodies.
Au sein de cette immensité, l'homme semble petit,
Mais son âme, assoiffée d’infini, s'agrandit.
Il découvre en lui des espaces insoupçonnés,
Où chaque sensation est un univers à explorer.
La rivière, en son cours, enseigne la liberté,
De suivre son chemin, malgré les roches, avec sérénité.
Elle chante la joie de se laisser aller,
Vers des destinations où l’on ne saurait s'arrêter.
Les oiseaux, en leur vol, esquissent des rêves,
Dont les couleurs se fondent dans le bleu du ciel.
Ils nous rappellent qu'il est temps de lever l'ancre, de prendre une trêve,
Pour s’élever au-dessus du monde, en un élan éternel.
Le zéphyr nous invite à un voyage silencieux,
Où l'âme, libérée, peut enfin trouver son feu.
Un périple intérieur, où chaque question trouve sa réponse,
Dans le murmure d'une feuille, la quiétude d'une frondaison.
Car se perdre dans la nature, c'est se retrouver soi,
Au-delà des masques, des rôles, sous la vraie voie.
C'est écouter son essence, en harmonie avec l'univers,
Et se découvrir puissant, libre, et entier, au grand air.
Chaque brin d'herbe, chaque étoile dans la nuit,
Nous enseigne l’humilité, la beauté de la vie.
Nous ne sommes que de passage, dans ce monde emprunté,
Mais notre trace peut être lumière, dans l’éternité.
Ainsi, quand le jour décline, et que les ombres s'allongent,
Quand le ciel s'embrase, en un adieu mélancolique,
Le cœur, plein de gratitude, chante sa plus belle louange,
Pour ce voyage à travers soi, magnifique et unique.
Le bonheur de se perdre dans la nature est un chemin,
Qui nous mène vers l’essentiel, loin du superflu.
Il nous rappelle la douceur d’un matin sans fin,
Où chaque instant est un cadeau, et chaque souffle, un vécu.
Ainsi, que nos pas nous portent, à travers bois et prairies,
Vers la découverte de trésors cachés dans l’âme de la nuit.
Que l'on s'émerveille, à chaque tournant d'un ruisseau,
De la poésie qui se dévoile, sous le plus simple roseau.
Le bonheur de se perdre dans la nature,
C'est une invitation à la pure aventure,
Où se révèle la magie d'être vivant,
Dans un univers, vaste et palpitant.
Alors, gardons en nous ce désir d'errance,
Cette soif d’émerveillement, cette espérance.
Car c'est dans l’abandon à la beauté du monde,
Que se trouve la clarté, profonde et féconde.
En se perdant dans la nature, on se retrouve,
En elle, notre histoire se tisse et s’élève.
Que ce poème soit une ode à la vie,
Un hymne à la joie, dans sa plus simple mélodie.