Le concours de grimaces
Dans l’arène des visages,
Où se joue un défi étrange,
Les cœurs battent, sans âge,
Au rythme d’un ballet d’anges.
Le lever du rideau sur un monde oublié,
Dans un coin de l'univers, intime et reculé,
Se tient un concours pas comme les autres.
Ici, point de victoire à qui court le plus vite,
Ni de couronnes tressées pour l'esprit le plus habile.
C'est le concours des grimaces, une joute singulière
Où le visage devient toile, et les émotions, peintures.
Les artistes ? De simples mortels, aux âmes d'enfants,
Qui, le temps d'une éclipse, oublient les jugements.
L'exploration singulière d'un art ancestral,
Chaque grimace est une histoire, un voyage lointain,
Dans les méandres de soi, où sommeillent les racines du destin.
C'est un langage universel, transcendant les mots,
Une danse des visages où chaque pli est un écho.
Des sourires affrontent des grimaces, dans un ballet comique,
Si divers, si vivant, contestant la monotone tragédie.
C'est le miroir de l'âme qui se dévoile sans pudeur,
Dans une quête de vérité, au-delà des apparences trompeuses.
Le cœur de la tempête, une introspection ludique,
À travers chaque grimace, une introspection naît,
Dévoilant les nuances de l’être, tant cachées.
Elles invitent au voyage dans les abysses de l’âme,
Où résident joies, peines, et éclats de l’au-delà.
C’est un dialogue muet, mais ô combien éloquent,
Entre l’humain et sa nature, profondément ancré.
À la recherche d’un soi authentique, délivré des masques,
La grimace se fait clé, ouvrant portes de l’impensé.
L'apogée du spectacle, la communion des opposés,
Dans cet espace hors du temps, les rires fusionnent,
Avec les larmes, en une symphonie d'émotions crues.
Les contraires s'embrassent, dans un équilibre précis,
Où la beauté réside justement dans ce qui divise.
C’est la célébration de l’imperfection, un hymne à la vie,
Qui nous enseigne que, même déformés, nous sommes unis.
Dans nos différences, dans nos excentricités,
Se trouve le véritable reflet de l’humanité.
L'écho final, une ode à la liberté d'expression,
Et quand le rideau tombe, sur cette scène inattendue,
Reste l'écho d'un message, puissant et retentu :
Dans l'art des grimaces, comme dans la vie, se cache une vérité,
Que la liberté d'expression est le plus grand des privilèges.
Pour qui sait observer, au-delà de l'insolite concours,
Se révèle une leçon de vie, d'une lumineuse douceur.
C'est dans nos plus folles grimaces que nous sommes le plus sincères,
Et c’est dans cette authenticité que réside notre plus grande fierté.
La conclusion de notre voyage, un éveil des consciences,
Ainsi se clôt notre conte, sous les étoiles d’un ciel en éveil,
Où chaque visage, chaque grimace, nous rappelle l'essentiel :
Que pour toucher l’âme du monde, il faut oser se dévoiler,
Dans toute notre vulnérabilité, dans toute notre réalité.
Le concours de grimaces, plus qu’une éphémère fantaisie,
Est un miroir de nos vies, une ode à la diversité.
À travers chaque déformation, chaque rire et chaque pleur,
Se dessine le portrait d’une humanité aux mille couleurs.
Laissons donc les grimaces nous guider, dans ce voyage intemporel,
Où l'essence même de l'être se déploie, magistrale et éternelle.
Car c'est en embrassant notre singularité,
Que nous tissons ensemble, le tissu vibrant de la fraternité.
