Dans l’ombre d’un monde aux mille tourments,
Une lueur s’élève, le feu de la contestation.
Tel un phare imperturbable en mer démontée,
Il fende la brume des cœurs opprimés.
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Au sein des cités où la pierre est mémoire,
Les âmes aux poings serrés sculptent l’Histoire.
De voix en chœurs, l’écho résonne et grandit,
Forgé dans le creuset des luttes infinies.
Sur la place publique, la foule s’assemble,
Tissée de rêves clairs et d’humbles querelles.
Spectacle vivant des espérances tressées,
Dans le ballet éthéré des pensées libérées.
Les grèves naissent, elles, de l’onde pacifique,
Aux flots tumultueux, silence prophétique.
La plume, épée du sage, trace dans l’airain
Le serment d’une ére nouvelle qui point son chemin.
Par les rues, se déroule l’intrigue des jours,
La narration complexe de l’amour et de ses détours.
Tantôt douceur d’un murmure à l’oreille timide,
Tantôt la fureur d’une tempête qui jamais ne se vide.
Les façades se parent de fresques revendiquées,
Où les couleurs du courage sont éclatamment affichées.
Messages vibrants, défiant l’éphémère,
Ils subliment nos saisons, nos hivers, nos éthers.
Chaque acte, chaque mot, est graine d’existence,
Dans le jardin de demain, ils prennent leur essence.
Ils sont l’ultime force de ceux qui osent défier,
La nuit obscure, pour dans l’aube se réinventer.
Au creux des mains ouvertes, la lumière prolifère,
Comme l’aurore qui, sur l’horizon, espère.
Dispensant sa chaleur aux cœurs endoloris,
Unissons nos voix et nos âmes en un seul cri.
La vérité frissonne aux portes des regards,
Elle s’invite, s’immisce dans les fentes des hasards.
Dans un monde bariolé de nuances et de choix,
Elle nous guide sans cesse vers ce que l’on croit.
La nuit, voilée de ses étoffes stellaires,
Tisse l’infini où nos rêves se perdent, légendaires.
Sous son voile, la contestation s’épanouit,
Comme une fleur sacrée qui jamais ne ternit.
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À la croisée des chemins où se tissent nos destins,
Les braises de l’espoir éclairent les matins.
Et dans cette lutte ardente qui jamais ne se tait,
S’inscrivent en lettres d’or nos espoirs les plus parfaits.
La contestation, flèche de notre conscience collective,
N’est pas l’apanage de la critique négative.
Mais flamboyante étendard d’une volonté tenace,
Et à travers les âges, une trace qui jamais ne s’efface.
Les yeux levés vers l’éclat des possibles,
Nous sommes les gardiens d’un futur insensible.
À la noirceur du doute et aux peurs d’antan,
Nous choisissons la lumière, le mouvement en avant.
Puissions-nous, poètes des temps modernes,
Être mémoire vivante de ces luttes fraternelles.
Que nos mots coulent tels des rivières d’encre,
Sur le papier du monde, comme un doux phénix qui renaît.
N’oublions jamais que la contestation est le souffle,
Le vent révolutionnaire qui balaye le mensonge, le gouffre.
Et dans son sillon, laissent les peuples écrire,
Le grand livre de la vie, le manuscrit de l’avenir.
Dans le feu de la contestation, brûle la vérité nue,
Une étincelle qui en chacun de nous continue.
De cette flamme éternelle, portons l’étendard,
Pour qu’enfin surgisse, de la nuit, l’espoir hagard.
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Que ces vers soient témoins de notre quête incessante,
Une ode à la liberté, dont l’éclat nous hante.
Pour ceux qui, demain, liront ces lignes anciennes,
Qu’ils y trouvent la force des âmes qui se démènent.
Enfants de l’éther, gardiens de l’étincelle,
Nous sommes les bâtisseurs d’un avenir fraternel.
Dans le miroir du monde, que notre reflet danse,
Au rythme des confluences, au-delà de la cadence.
Dans la symphonie complexe de l’existence humaine,
Notre voix s’élève, pure et pleine,
Aux confins de notre langue, dans sa belle diversité,
Trions la richesse de l’expérience, la sublimité.