Plume de poète
Plume de poète
Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.

Les griffes de la précarité

Au seuil de l’aube, les plaines s’éveillent,
Des fragrances de roses et de marée s’entremêlent.
Les griffes de la précarité caressent l’horizon,
Tandis que l’âme du monde murmure une douce chanson.

Dans l’étreinte du matin, les espoirs naissants s’épanouissent,
Source intemporelle, joyau d’azur énigmatique,
La précarité, en son vol silencieux, effleure les réalités,
Et sous son joug, l’existence tisse ses dualités.

Là où la rosée perlée renoue avec l’herbe verte,
Les désirs s’imbriquent en mosaïques ouvertes.
La contrainte déploie ses ailes en rafales essoufflées,
Tandis que rêves et veilles dans une valse sont mêlés.

**La rivière flâne vers le gouffre tendre de demain,**
Portée par le chant des possibles, cristal pur et serein.
Et dans les miroirs de l’eau, la frêle humanité
Se contemple, navigue entre fragilité et ténacité.

Comme les saisons tracent leurs épures dans le temps,
La vie, pièce d’orfèvre, est façonnée par le vent.
Elle, d’une main d’argent, esquisse le destin
Sur le satin de l’éphémère, fil tendu et fin.

**Les forêts, échos profonds de mystères et de sagesse,**
Se penchent sur la quiétude d’existences en détresse.
Chaque feuille, un souffle chargé des espoirs disparus,
Vogue vers des lendemains, aux rêves suspendus.

Les villes, quant à elles, palimpsestes de bruit et de fureur,
Ressassent les litanies de la course et de l’ardeur.
Elles bercent le jour et la nuit de leurs promesses éhontées,
Teintées d’inconnu et de désirs souvent achoppés.

**Et, cœur battant des âmes en quête de lueurs,**
Les regards scrutent les nues, chercheurs de bonheur.
Dans leur palpitation, s’échappe la plainte du monde,
Ainsi parée de l’espoir, la douleur féconde.

La précarité, ce fil d’Ariane tissé dans l’obscurité,
Guide par sa lumière ténue la volonté de s’évader.
Elle, l’idylle improbable, susurre des secrets,
Aux voyageurs égarés, et dissipe leur défaite.

**Les peines et les joies, marées d’une seule eau,**
Dans le chalut de la vie, remontent de l’âtre sibyllin.
L’écume des jours murmure aux rivages en émois
Le récit d’existences tissées de fibres communes et lointaines.

Or, au firmament les astres dessinent des voies lactées,
Pieds-de-nez à l’éphémère, éternels et éthérés.
Ils tissent le voile nocturne de vérités absolues,
Contraste en pureté avec nos gravités ténues.

**En chaque âme un univers, en chaque souffle un défi,**
Les hommes, constellation vivante, défient l’infini.
Et dans le tourbillon de l’existence, fragile andante,
La vie percussionne et vibre, élan constant et haletant.

Les griffes de la précarité étreignent et libèrent,
Tour à tour gardiennes des jours et douces chimères.
Elles sculptent nos désirs, affûtent notre regard,
Offrant en héritage une sagesse sans fard.

**Dans le silence de fin, à l’antichambre de la nuit**,
Le cœur étoilé de l’univers respire et s’ensuit.
La clarté de l’aurore embrasse chaque frontière,
Et la nuit, mère des rêves, sonne une trêve coutumière.

Ainsi se déploie le poème, cathédrale de mots,
Sanctuaire d’espérances, maillard de maux,
Où chancèle la candeur dans les corridors du temps,
Avec pour seul écho, l’amour des vivants.

**Sur l’enclume de nos jours, la vie forgera,**
Des lendemains qui chantent, malgré les tracas.
La précarité narre alors sa ballade de destinée,
Sussurant que chaque épreuve peut être sublimée.

A travers ce poème vaste comme les cieux,
La langue se déploie, éloquente et gracieuse.
Elle offre en partage des visions nuancées,
Sculptant dans l’esprit notre humaine condition posée.

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