L'envol du bonheur
Dans l'antre du monde où tournoient les silences,
S'esquisse en douceur l'aurore de l'existence.
Ce souffle premier, écho de l'univers,
Dessine à nos âmes un chemin éclaté de vers.
Au cœur de la toile tissée par nos rêves,
Les couleurs se fondent en une quête sans trêve.
Chaque mot, chaque pensée, pareille à une étoile,
Illumine la voie, écarte les voiles.
Dans l'écrin de l'aube où frémit le jour,
Résonne l'appel de l'amour, ce doux séjour.
Par monts et par vaux, en quête de sens,
L'homme voyage, parsemant d'étincelles son existence.
Sous le voile de l'azur, dans l'infini bleu,
Les esprits s'élancent, libres et audacieux.
Cherchant dans le murmure des vagues,
Les secrets enfouis, les trésors et les énigmes.
Et la nature, spectatrice éternelle,
Nous offre ses chefs-d'œuvre, splendeurs immortelles.
Du frêle bourgeon au majestueux cerisier,
Tout n'est que cycle, renouveau, éternité.
Dans ce ballet des saisons où chaque feuille conte,
L'histoire d'un monde, fragile et sans front,
L'humain, éphémère passager, apprend
Que dans chaque fin sommeille un recommencement.
Des profondeurs de l'âme à l'immensité du ciel,
Se tisse l'histoire d'une quête éternelle.
Vers la lumière, à travers l'ombre et le doute,
Chaque pas nous mène vers ce que l'on redoute.
Et au sommet de cette montagne, face à l'horizon,
Se dévoile enfin l'énigme, la solution.
Le bonheur, fragile papillon aux ailes dorées,
Ne se capture point, mais se laisse apprivoiser.
À travers le prisme de nos larmes et de nos joies,
Se dessine le visage de notre foi.
Non en des idoles ou des dogmes figés,
Mais en l'essence même de notre humanité.
Dans le reflet de l'autre, dans le sourire partagé,
Se trouve le miroir de notre propre vérité.
Le bonheur, tel un fleuve, ne stagne jamais,
Il s'enrichit, se transforme au fil des contrées.
Ainsi, au cœur de ce voyage qu'est la vie,
Où chaque épreuve sculpte avec infini,
Se révèle le secret, simple et pur :
Le bonheur est un chemin, non une destination sûre.
L'envol du bonheur, magistrale symphonie,
Où chaque note joue sa mélodie.
Dans l'éphémère, dans l'instant, dans l'étreinte,
Se tient la clé, éclatante et feinte.
Que nos cœurs, alors, embrassent ce voyage,
Avec courage, passion, sans plus de présage.
Car dans le murmure du vent, dans l'essence de la pluie,
Réside la promesse d'une vie remplie.
Dans la danse des feuilles, dans le soupir des étoiles,
Se trouve l'invitation, douce et sans égale.
À s'élever, à rêver, à aimer sans fin,
Car c'est là que bat le cœur du divin.
Ainsi, lorsque les ombres viendront à s'allonger,
Et que le silence finira par regagner,
Gardons en nous cette flamme, cet infini désir,
De chercher le bonheur, de le vivre et de le dire.
Que ce poème soit la boussole, le guide éclaté,
Pour naviguer les eaux tumultueuses du destinée.
Car dans l'envol du bonheur, fragile et sublime,
Se révèle à nos âmes l'essence ultime.
Dans le tissage serré de nos jours, dans la trame de nos nuits,
Gardons l'espoir, luttant contre l'oubli.
Car le bonheur, cette quête aux mille visages,
Ne se trouve pas au bout, mais tout au long du voyage.
