Les chaussures qui parlaient
Dans un monde où chaque pas résonne d'échos lointains,
Il était une fois des souliers, vestiges d’un chemin.
Leurs semelles usées gardaient les traces d'une danse,
Chuchotant à qui sait entendre, l'essence de l'existence.
Ces chaussures, tissées d’histoires et de rires évanouis,
Parcouraient les sentiers, les ruelles, sous un ciel infini.
Leurs lacets entrelacés, tels des mains unies par le destin,
Portaient en eux, le poids des rêves, et des lendemains.
Verse I: L'Aurore des Souvenirs
À l’aube, leurs pas dessinaient sur la rosée,
Des arabesques, témoins silencieux de la journée qui s'éveillait.
Ils dansaient entre les ombres et la lumière,
Éveillant le monde à la beauté éphémère.
Verse II: Le Voyage
Les chemins qu’ils empruntaient, gravés de mille espoirs,
Racontaient des légendes, d’amour, de séparations, d’au revoirs.
Ces chaussures, complices de chaque itinéraire,
Voyaient dans chaque pierre, une étape, une frontière.
Verse III: Les Empreintes du Temps
Au crépuscule, les souvenirs s'accrochaient à leurs formes,
Comme les feuilles mortes s'accrochent aux arbres en automne.
Leurs éraflures, témoins muets des saisons passées,
Révélaient les cicatrices d'une vie, d'obstacles surmontés.
Verse IV: Dialogue avec l'Âme
Ces souliers, par leurs murmures, enseignaient la patience,
Le courage de marcher, même quand vient l’absence.
Ils parlaient d'aventure, de douleur, de renaissance,
De tout ce qui fait de nous, dans l'adversité, une présence.
Verse V: L'Unité dans le Pas
Ensemble, ils étaient l’emblème d’une union inséparable,
La force tranquille face aux tempêtes, indomptable.
Chaque trace laissée derrière eux, un testament,
De l'amour, de la perte, mais surtout, du mouvement.
Conclusion: Le Murmure de l'Existence
Et si ces chaussures pouvaient parler, elles diraient combien,
Chaque pas effectué, chaque choix, tient du divin.
Qu’importe le chemin, la destination, ou le pourquoi,
Ce qui compte, c'est le voyage, et ce qu'on y trouve, au fond de soi.
Ainsi, ces souliers, dans leurs déplacements silencieux,
Nous rappellent que dans la course folle de nos vies sous les cieux,
Il est des voyages qui se font à l'intérieur, pas à pas,
Explorant les profondeurs de l'âme, où réside le vrai tracas.
Que leurs histoires, tissées dans le cuir vieilli,
Nous inspirent à chercher, à comprendre, à aimer aussi.
Car au bout de nos errances et de nos quêtes éperdues,
Se trouve la clé, non pas d’un trésor, mais de nous-mêmes, vus et entendus.
Ces chaussures qui parlaient, bien plus que de simples compagnons de route,
Sont les gardiens silencieux de notre humanité, et de tout ce qu’elle redoute.
À travers elles, c’est une invitation, un appel à écouter,
Les murmures de notre existence, et enfin, à marcher.
