Les forêts de l'oubli
Dans le murmure ancien des forêts de l'oubli,
Là où les rêves s'entrelacent et se confondent,
L'écho d'une mélodie secrète doucement gronde,
Et le voyageur y trouve un refuge, un abri.
Sous un ciel étoilé, la nature reprend ses droits,
Les feuilles dansent une valse avec le vent,
Le clair de lune caresse l'écorce vivante,
Dévoilant un monde où le temps se fige, se tait.
Les racines s'entremêlent, tissent des légendes,
Histoires oubliées, échos de la mémoire des hommes,
Dans ces bois mystérieux, les âmes se sondent,
Se cherchent, se perdent, en quêtes vagabondes.
Ici, le silence a une voix, une présence,
Il parle aux cœurs ouverts, enseigne la patience,
Raconte des récits d'amour et de souffrance,
Où chaque mot résonne avec une intense cadence.
Les sentiers cachés mènent à des vérités inconnues,
Enveloppés de brumes, de secrets non résolus,
Chaque pas en avant, une découverte, un vécu,
Un chemin qui se dévoile, peu à peu, à nu.
Dans cette forêt, le passé et l'avenir se lient,
Dans un ballet éternel, où chaque instant défie
La linéarité de notre existence endormie,
Révélant la richesse de l'instant, la magie.
Les arbres centenaires, gardiens de cet espace,
S'élèvent majestueux, offrant ombre et grâce,
Leur sagesse immémoriale, un trésor qui enlace
L'âme errante, en quête de paix, d'une trace.
Et dans ce sanctuaire, où la nature murmure,
L'esprit se libère, trouve sa cure,
Dans l'immensité verte, pure,
L'homme redécouvre sa véritable nature.
Puis, lorsque le jour se lève, et que l'aurore scintille,
Les ténèbres se dissipent, la vie brille,
Dans le cœur du voyageur, une force tranquille,
Un souvenir éternel des forêts de l'oubli.
Car au-delà de ces bois, dans le tourment de la vie,
Les leçons apprises restent, éclairent l'obscurie,
Dans la forêt du cœur, les souvenirs bénis
Sont les phares qui guident, dans l'ombre, l'oubli.
Ainsi se termine notre voyage entre les arbres,
Une expédition dans les replis de l'âme sombre,
Où la beauté se révèle, fragile et sans nombre,
Dans les forêts de l'oubli, où tout s'embrase.
Emportons cette sagesse, ces moments volés,
Dans le tumulte du monde, éternellement scellés,
Faisons-en notre lumière, notre vérité révélée,
Pour que jamais ne s'éteigne la flamme éveillée.
Les forêts de l'oubli, témoins de nos quêtes,
Sont le miroir de nos âmes, notre conquête,
Là où la vie et l'amour se rencontrent, se reflètent,
Dans l'harmonie silencieuse, notre amour se projette.