Les lampions de la fête des Lumières
Dans la voûte étoilée, sous le firmament noir,
Une étincelle naît, douce et pure, un soir.
Elle voyage loin, dans l'immense univers,
Pour éclairer nos cœurs, éloigner les hivers.
Cette lueur, semblable à l'aube qui paraît,
Promet à l'horizon un demain qui renaît.
Elle danse, joyeuse, sur les flots de la vie,
Pareille aux lampions de la fête infinie.
Entre ombre et lumière, la quête commence,
La nuit s'habille d'or, et le jour pense.
À cette bataille éternelle, doux contraste,
Où chaque âme cherche sa flamme, son astre.
Les ruelles s'animent, un tableau vivant,
De mille feux, la cité pare ses amants.
Un pont s'illumine, arc-en-ciel nocturne,
Sous lequel se murmurent des promesses diurnes.
Au cœur de la fête, les visages s'éclairent,
Des sourires se dessinent, tendres et sincères.
Chaque lampion porte un rêve, une espérance,
Dans le ciel, ils s'envolent, avec élégance.
La mélodie des lumières, symphonie céleste,
Tisse dans l'éther un souffle qui reste.
Elle berce nos âmes, effleure nos pensées,
Dans un ballet de couleurs, elles sont emportées.
Dans l'obscurité, la lumière trouve sa place,
Tel un guide, elle trace un chemin de grâce.
Les ténèbres reculent, face à son éclat,
Révélant la beauté cachée sous leurs ébats.
Les lampions s'embrasent, feux follets dansants,
Leurs flammes dessinant des espoirs naissants.
C'est dans la nuit que brille le plus notre courage,
Quand la lumière émerge, triomphant du mirage.
L'union de nos lueurs crée l'aurora,
Un voile lumineux, nouvelle aurore.
Elle enveloppe le monde, dans son doux manteau,
Apportant à chacun, un peu de chaud.
Et voilà que le jour se lève, timide,
Sur les restes de la nuit, éclat perfide.
Les lampions s'éteignent, mais dans nos cœurs vibrent,
Les souvenirs de leur éclat, et de ce qu'ils décrivent.
La fête des lumières, bien plus qu'une nuit,
Est un hymne à la vie, à l'amour qui luit.
Dans le silence d'après, écoutez le message,
De ces feux d'artifice, de ce sillage.
Car chaque lumière, chaque étincelle volée,
Est un mot d'amour à la terre prêtée.
Une promesse faite à l'infini,
Que malgré les ténèbres, l'espoir survit.
Alors, quand viendra le moment de l'obscur,
Rappelez-vous des lampions, de leur allure.
Ils sont la preuve que même dans la nuit complète,
Peut s'éclore une fleur, belle et discrète.
Et ainsi se termine notre poème né,
De la fête des lumières, éternellement célébrée.
Portons en nous cette flamme, cet idéal,
Comme un serment versé sur l'autel du réel.
Rêvons ensemble, sous la voûte étoilée,
Que chaque nuit soit une fête illuminée.
Et que, malgré l'ombre, nous puissions voir,
Que la vie, comme la lumière, est un espoir.
Dans le souffle du vent, dans l'écho des monts,
Réside la force de nos convictions.
Les lampions de nos cœurs, éternellement,
Brillent, défiant les aléas du temps.
Ainsi, dans la danse des étoiles et des lueurs,
Nous trouvons le chemin, parmi les pleurs.
La vie, une toile tissée de lumière et de nuit,
Où chaque fil brillant, notre âme construit.
Les lampions de la fête des lumières,
Comme des rêves, flottent dans l'univers.
Ils nous enseignent que dans chaque petit point de lumière,
Se cache une part de nous-même, une prière.
Dans la trame de la vie, si vaste et si belle,
Chaque lumière compte, unique et éternelle.
Elle résonne en nous, comme un doux rappel,
De ce qui fait de nous, des êtres pluriels.
Regardons les lampions s'envoler dans la nuit,
Et souvenons-nous de leur message infini.
Dans la symphonie de l'existence, chaque note jouée,
Éveille en nous, l'espoir, la beauté.
Et c'est ainsi, que dans le cycle des jours,
Nous apprenons à voir, au-delà des contours.
Les lumières qui dansent, qui nous font signe,
Nous guident vers demain, sur un chemin digne.
Fin.
