Dans l’écrin nocturne où scintillent les astres,
Où le vent murmure aux arbres leurs doux secrets,
Naît un poème, écho des âmes vastes,
Dans la trame du temps, se tissent les liens discrets.
Sous la voûte étoilée, s’entrelacent destinées,
Tissant d’invisibles liens, à l’aube de l’éternité.
Chaque souffle, chaque mot, un fil d’or fin égrené,
Orchestre la symphonie des âmes audacieuses.
Au cœur de l’azur, là où les rêves prennent vie,
Les sentiments, tels des oiseaux, prennent leur essor.
Dans cet abyssal océan d’azurs infinis,
Se dévoile la beauté pure, loin des regards.
Avec lenteur, le jour dévoile ses merveilles,
La rosée matinale embrasse les pétales éveillés.
Chaque instant est un joyau, une étreinte du soleil,
Révélant la splendeur du monde, dans ses détails voilés.
Pourquoi donc, dans cette valse des jours et des nuits,
Oublions-nous les liens qui à l’âme nous rattachent ?
Ces fils dorés, tissés dans l’ombre et l’ennui,
Font de nous des êtres liés, au-delà des époques qui s’arrachent.
De l’amour naissant au creux d’un regard échangé,
À l’amitié fidèle, forgeant sa force dans l’épreuve,
Chaque lien est un pont jeté par-dessus l’obscurité,
Une lumière douce, qui même dans la tempête, se lève.
Entre les cœurs, un langage muet se compose,
Un dialecte ancien, connu de ceux qui aiment et osent.
Dans le silence, s’éclaircit le mystère d’une prose,
Celui de l’union, où chaque âme s’expose.
Et quand la nuit, dans son manteau, nous enveloppe,
Sous le firmament, rêvent les esprits audacieux.
Par les liens invisibles, notre humanité se découpe,
Un tissage complexe, sous les yeux curieux des cieux.
Car chaque vie est un vers dans le poème du monde,
Une note vibrante dans la mélodie des secondes.
Les liens invisibles, trésor que le temps féconde,
Enlaçant nos destinées, dans une ronde profonde.
Que ces vers soient le miroir de notre essence commune,
Un rappel que, dans les liens, réside la véritable fortune.
Que malgré nos voyages, à travers les dunes,
Les liens tissent le voile, sous la lumière de la lune.
Ainsi s’achève notre ode aux liens invisibles,
Qui unissent nos âmes, dans un murmure indicible.
Dans le filigrane du temps, éternellement sensibles,
Nous sommes liés, par delà le tangible, inadmissible.
Que ce poème soit un phare, dans la nuit de l’existence,
Une boussole guidant vers les liens, notre réminiscence.
Car c’est dans l’union que réside notre quintessence,
Dans les liens invisibles, la source de notre transcendance.