Les montagnes enlacées
Dans l’étreinte sereine des montagnes lointaines,
Où le ciel embrasse l’horizon avec passion,
Commence un voyage au cœur des terres anciennes,
Où le mot devient son, image et vision.
Dans ce monde suspendu, hors du temps,
Les roches racontent des histoires millénaires,
Chaque sentier, un chapitre bouillonnant,
De la grandeur des époques éphémères.
Les vallées, berceaux de rivières argentées,
Dansent sous le souffle du vent,
Leurs eaux cristallines, miroirs étoilés,
Éclairent les secrets du firmament.
Sur ces hauteurs où l’air se fait rare,
L’aigle déploie ses ailes avec fierté,
Gardien de ces cimes, seigneur avatar,
Il surveille le temps, immuable et sacré.
Les forêts, épaisses, mystérieuses,
Cache un monde d’êtres vibrants et sauvages,
Sous leur toit de verdure, la vie est précieuse,
Un sanctuaire de paix, loin des ravages.
Des sommets enneigés, où le froid se fait roi,
Aux vallons fleuris, où chantent les sources,
Chaque pierre, chaque arbre a sa voix,
Un hymne à la vie, une force qui émeut.
Alors que le soir tire sa révérence,
Les couleurs du crépuscule peignent les cieux,
Dans cet instant de pure transcendence,
La nature nous offre son spectacle le plus précieux.
Par les montagnes enlacées, un chemin se trace,
Une quête de vérité, de beauté et de grâce,
Ici, l’homme retrouve son essence,
Dans le respect de la nature, une renaissance.
Car au-delà des sommets que l’on aspire à atteindre,
Se trouve un lien indéfectible, puissant et sage,
Une harmonie entre l’être et le paraître,
La montagne, miroir de notre image.
Dans ces étendues sauvages et pures,
Nous apprenons l’humilité, la persévérance,
Face aux éléments, notre cœur s’assure,
De la force de l’espoir, de l’importance de l’existence.
Les montagnes enlacées, dans leur sublime énigme,
Nous rappellent que chaque pierre, chaque fleur, chaque rime,
Porte en elle le souffle de la création,
Une étincelle de l’univers, une invitation.
À explorer les profondeurs de notre âme,
À écouter le silence, à découvrir notre flamme,
Dans la beauté de ces terres élevées,
Réside le secret d’une vie illuminée.
Alors que la nuit enveloppe doucement les sommets,
Les étoiles, telles des guides, illuminent nos quêtes,
Dans la sérénité des montagnes enlacées,
Résonne l’écho d’un monde où tout s’apprête.
Un monde où la langue de la nature enseigne,
La valeur de l’instant, la richesse de l’échange,
Où chaque être, grand ou petit, porte en lui,
Le pouvoir de changer, de créer, d’embellir.
Les montagnes, majestueuses, éternelles,
Ne sont pas simplement pierre, neige, ou ciel,
Elles sont le reflet de notre propre voyage,
Un chemin vers la connaissance, l’amour, et le courage.
Dans ce poème de terres enlacées,
Se dessine la carte d’un monde apaisé,
Où l’harmonie règne, où chaque pas nous élève,
Vers une compréhension plus profonde de la trêve.
Car dans la grandeur des montagnes enlacées,
Nous trouvons un miroir de notre humanité,
Une inspiration pour chercher, pour aimer,
Dans le respect de la vie, à jamais enlacée.
Les montagnes nous enseignent, silencieuses et fortes,
Que dans chaque épreuve, chaque joie, chaque faute,
Réside une leçon, un chemin à parcourir,
Vers une sagesse à embrasser, un avenir à construire.
Marchons donc dans ces terres hautes et sacrées,
Avec la force de ceux qui ont aimé,
Avec l’espoir de ceux qui rêvent encore,
Dans le grand livre du monde, écrivons notre aurore.
Ainsi s’achève ce voyage au cœur des montagnes,
Où les mots deviennent lumière, vie et champagne,
Dans le souffle du vent, l’écho d’une promesse,
D’un monde en harmonie, d’une infinie tendresse.