Les reflets du bonheur
Du silence des pénombres, au premier rayon luit,
L’horizon s’éveille, et dans ce doux éclat,
Cherche l’œil, émerveillé, où le bonheur se tapit,
Dans les recoins les plus simples, sous chaque pas.
Dans ce monde tissé de rêves et d’espoir,
La vie, en sa course, déroule un vaste écheveau.
Chaque âme en quête d’un phare, d’un avoir,
Oublie souvent que le bonheur est comme l’eau.
Coule-t-il doucement dans les veines de la Terre,
Dans le murmure des forêts, le chant des oiseaux ?
Ou réside-t-il dans un sourire, une lumière,
Dans l’étreinte chaleureuse, le repos du fardeau ?
Aux creux des jours voilés, sous les voûtes célestes,
Là réside la quête de sens, le désir ardent.
Dans les bras de la nature, sous ses dômes célestes,
L’homme cherche son reflet, éphémère, pourtant.
Tel l’enfant découvrant l’univers dans ses jeux,
L’âme s’élève, dans l’immensité, en quête d’étoiles,
Poussière d’or dans l’océan, joyaux précieux,
Chaque battement de cœur trace son chemin, son sillage.
Le bonheur, fragile et fugace, est une quête,
Une odyssée parsemée d’éclats et de dédales.
Il s’enfuit et se cache, mystérieux poète,
Offrant ses vers seulement à ceux qui acceptent le défi, le combat.
Chercheur d'absolu, arpenteur de l'invisible,
Là où se mêlent l’espoir et les peurs enfouies,
Le bonheur, tel un mythe, devient possible,
Dans l’abandon des masques, des fausses lueurs apprivoisées.
Récits d’antan, aujourd’hui et demain,
Se tissent en un canevas de possibles éclatants.
Le bonheur se révèle à qui sait tenir sa main,
Dans la simplicité d’un geste, l’éclat d’un instant.
Sur le chemin sinueux de l’existence,
Face aux orages, aux éclats de rire sous la pluie,
L’homme trouve refuge dans la résilience,
Sachant que chaque épreuve forge le nid du bonheur, ainsi.
Dans le souffle du vent, l’horizon sans fin,
Se dévoile le secret, la vérité nue,
Le bonheur n’est point terre promise, ni destin,
Mais l’art de s’émerveiller, de ne jamais être repu.
À l’aube nouvelle, que chaque respiration,
Soit gratitude pour le jour qui renaît,
Que chaque instant soit une célébration,
Un hymne silencieux, une prière de paix.
Quand le crépuscule pare le ciel de couleurs,
Qu’il soit rappel que chaque fin porte en elle un début,
Que le bonheur, dans son essence, défie les heures,
Et que chaque cœur, en son creux, détient sa propre vertu.
Les refuges du bonheur, éparpillés, discrets,
Demandent à être vus, de l’âme, ressentis.
Dans les gestes tendres, les silences parlants, les secrets,
Se tisse la trame du bonheur, infini.
Au-delà des abysses, au-dessus des cieux,
Dans le labyrinthe des jours ordinaires,
Le bonheur se trouve dans les yeux,
Qui savent voir au-delà des frontières.
C’est un art, un voyage, un apprentissage,
Que celui de cultiver l’étonnement,
De reconnaître, dans les plis de l’âge,
Les murmures du bonheur, tendrement.
Et quand les étoiles, enfin, guideront nos pas,
Quand la lune, confidente, entendra nos vœux,
Résonnera, dans le silence, cette énigme, ce bas,
Que le bonheur est dans l’écho de nos lieux.
Alors, dans ce voyage intime et universel,
A l’aube d’un jour nouveau, cherchant à comprendre,
On découvrira que le bonheur est éternel,
Simple comme le battement d’un cœur, doux et tendre.
Les refuges du bonheur, à jamais inscrits,
Dans le souffle du monde, dans les veines de la vie,
Ne demandent qu’à être découverts, épris,
Dans l’ouverture de l’âme, où tout est infini.
