Les trésors cachés des prairies fleuries
Dans l’aube taquine où chantent les lueurs,
S'éveille doucement le monde des couleurs.
Sur le seuil d’un jour nouveau, dessiné de mystère,
Se déploie un panorama, une terre première.
Au cœur de cette vaste étendue de vie,
Les prairies fleuries, d'un secret garnies,
Déroulent sous nos yeux un tapis éclatant
De nuances et de sons, vivement dansant.
Dans chaque pétale, une histoire se raconte,
Portée par le vent, elle monte, elle monte.
Fleurs sauvages, dans leur simplicité,
Détiennent les clés de l’immortalité.
Les herbes hautes cachent en elles des rêves,
Des amours éphémères, des espoirs sans trêve.
Entre leurs brins, des destins se lient
Dans une valse infinie, où chaque vie scintille.
Les arbres veillent, sentinelles sages,
Leurs feuilles chuchotent d’anciens passages.
Ils racontent à qui sait écouter,
Les légendes d’un monde éthéré.
Sous la voûte céleste, l’animation bat son plein,
Un ballet d'insectes, en un doux refrain.
Butinant de fleur en fleur, en quête de nectar,
Ils tissent l’essence même de ce tableau hagard.
Au loin, le murmure d’un ruisseau résonne,
Dans une mélodie pure qui nous façonne.
Son cours, tel le fil d'Ariane, nous guide
Traversant épreuves et plaisirs, dans un cycle intime.
L’aurore déploie ses doigts de lumière,
Caressant la terre, en une mère fière.
L'horizon s'enflamme, peint de promesses,
Annonçant un jour nouveau, avec adresse.
Les trésors cachés dans ces étendues
Sont des leçons tissées, finement émues.
Dans chaque grain de terre, une vie palpite,
Un univers microscopique, qui vit et invite.
Le cycle des saisons, dans sa grâce infinie,
Nous enseigne la patience, dans cette harmonie.
Les champs se vêteront de neige ou de fleurs,
Selon le temps accordé par le faiseur de lueurs.
Dans cet éden terrestre, où tout semble éphémère,
Se trouve l'éternel, dans l'air, sous la terre.
Le battement de cœur de la nature, si pur,
Est un rappel constant, d’un futur à dessiner sur mesure.
Alors que le jour décline en douceur,
Les couleurs se fondent en un chœur.
Le crépuscule embrasse tendrement les champs,
Les enveloppant d’un voile diaphane, flottant.
C'est dans le silence de la nuit tombante,
Que s'éveillent des étoiles, l'obscurité enchantant.
Le cycle se perpétue, entre jour et nuit,
Dans un ballet cosmique, éternellement inscrit.
Les trésors cachés des prairies fleuries,
Ne sont pas justes faits de terre et de vie.
Ils sont le miroir de notre âme,
Un chemin vers soi, une quête, une flamme.
Ainsi s'achève ce voyage parmi les fleurs,
Un pèlerinage intérieur, chasseur de lueurs.
Chercheur de beauté, dans le simple, le vrai,
À la découverte de soi, dans ce monde relayé.
Que cette ode à la nature, dans son spectacle éternel,
Rappelle la beauté de l’éphémère, et son appel.
À chercher plus loin que ce que l’œil peut voir,
À écouter le souffle de la vie, et à recevoir.
Les trésors cachés, dans leur humble demeure,
Nous invitent à une réflexion, à une heure.
Sur le language, sur la vie, dans toute sa splendeur,
Et sur l'humanité, dans toutes ses couleurs.
Que chacun puisse trouver, dans les prairies fleuries,
Les clés pour déverrouiller les mystères de la vie.
Pour parcourir ce monde avec émerveillement,
Et y inscrire son passage, d’un geste aimant.
