Dans la mansarde où chante l’ombre et le silence,
Un berceau de bois berce un rêve évanoui,
La nuit caresse le jour qui s’enfuit en cadence,
Commence l’histoire, sous la voûte de l’infini.
Ainsi naît un petit pois, sphère d’émeraude pure,
Enfoui dans le sein tendre et fécond de la Terre,
Au coeur d’une cosse, il sommeille, sûr et sûr,
Avatar minuscule d’un monde plein de mystères.
—
**Veillée d’une graine dans le noir**
Là, sous la voûte étoilée de la nuit de terre,
Repose le futur, serre de ses aïeux vert,
Le petit pois rêve en silence, sans un bruit,
De valses de rosée, de l’aurore et de l’univers.
Chaque globule vert cache l’épopée de la vie,
La danse des saisons, la sève qui monte et qui va,
Frémissement d’espoir où chaque détail infini,
Tisse le voile de l’existence, discret, là-bas.
—
**Éclosion et éveil**
Avec le chant du merle, il s’éveille, fragile,
Sa cosse s’entrouvre, il éclot au monde,
Devant lui s’étale le jardin indocile,
Où chaque créature et plante abonde.
Il s’élance, petit pois, dans le ballet de la vie,
Il grandit, il se fortifie, il palpite sous le soleil,
Il goûte à la pluie, aux larmes célestes qui l’envie,
Émerveillé, il s’incline face à l’arc-en-ciel.
—
**Voyage d’un pois parmi les fleurs**
Le voilà parti, joyau parfumé des potagers,
Fréquentant capucines et soucis sans détour,
Le petit pois, ambassadeur des verts ouvrages,
De page en page dans le grand livre du jour.
Il rencontre le papillon, voiles de soie en partance,
Et l’abeille, qui dore son labeur d’une danse,
Il se mire dans la goutte d’eau, ronde de transparence,
Apprenant de la nature sa poétique essence.
—
**Leçon de l’orée du bois**
Il apprend de l’arbre aux branches lustrales,
De raconter le vent, de susurrer les hymnes,
De ses racines profondes, il puise la morale,
Que ce qui semble petit est immense en son écrin.
Les pétales de rose enseignent la douceur,
Les épines du roncier, la prudence et l’ardeur,
Du rossignol qui chante, il saisit la couleur
Des rêves, empreintes laissées par la saveur.
—
**Sagesse et maturité**
Avec l’heure, s’assombrit l’écorce verte tendre,
Le petit pois se gorge de jours et de savoir,
Au firmament des saisons, il aspire à comprendre,
Les symphonies célestes et les espoirs du soir.
Dans l’écheveau complexe du destin qui s’égrène,
Il devient messager,œuvre d’art sans apprêt,
Chaque grain, une étoile, une parole lointaine,
Retracent une histoire, une essence, un secret.
—
**Éloge de l’éphémère**
Lorsque le crépuscule enveloppe la frondaison,
Et que la rosée se glisse entre les feuilles,
Le petit pois, devenu légende et chanson,
S’endort, nourrissant de rêves la sève qui s’écoule.
Tel un souffle qui traverse l’éther tendrement,
Il laissera son empreinte dans l’espace du temps,
Un murmure qui perdure bien au-delà du vent,
Immortellement vibrant, où le temps devient chant.
—
**Méditation finale sous l’astre nocturne**
Sous le ciel constellé de rêveries infinies,
L’histoire du petit pois s’éternise avec grâce,
Reflet des vies tissées d’amours et de défis,
Où chaque existence, à la grande toile, s’enlace.
Dans l’écho silencieux d’un monde qui palpite,
Respire un poème de la terre, subtil et vivant,
L’histoire du petit pois, éclat de la vie, mérite
Que l’on médite sur la langue, le cœur et le temps.
—
L’histoire du petit pois, éternelle et sage,
S’inscrit dans le chant fluide de notre patrimoine,
Offrant aux hommes la richesse de son voyage,
Pour qu’à jamais, dans les cœurs, son héritage résonne.
Dans cette trame s’élabore le tissu de notre existence,
Un poème vibrant de sens, sculpté par l’expérience,
Invitant au partage d’une émotion dense,
Cette œuvre se dresse, hommage à la persévérance.
Ainsi la vie, telle un petit pois, dévoile sa splendeur,
Unissant les êtres dans un halo de multiples couleurs,
À travers ces vers, s’élève l’ode de la fleur,
Qui, en toute humilité, enseigne la grandeur.
