Murmures du crepuscule caressent l’horizon,
Agitant les feuilles en une tendre procession.
Gouttes de rosée comme des perles de pureté,
Alignées sur toiles d’araignée, tissant la beauté.
Lueur d’aube naissante éveille les couleurs douces,
Invitant à la danse des pensées, un flot qui nous pousse.*
Au commencement, des mots se délient,
Silence rompu, échos d’une âme qui défie.
Humains en quête de sens, dans un ballet sans fin,
Naviguant entre rêves éthérés et destins terrestres, sans câlin.
Mystérieuses ruelles de la pensée où s’échouent nos doutes,
Altier, le temps s’y écoule, sans jamais nous faire la route.
Grisailles des jours y rencontrent l’éclat des étoiles,
Au coeur de notre être, des sagas sans pareilles
Librement déployées, encre de nos veines étoilées,
Inscrites sur le palimpseste de nos âmes voilées.*
Sous l’ample manteau des nuits sereines,
Traversées d’éclairs, d’idées en virevoltes,
Éblouis, nous contemplons cet infini qui nous entraine,
Optimistes dans l’œuvre tissée par nos révoltes.
*Maïeutique de l’existence qui perpétuellement nous interroge,
Angélus de vies qui à chaque seconde horloge.
Gravitent astres et sentiments en orbite harmonieuse,
Amour et chaos dans une valse silencieuse,
L’humain face à l’univers, question sans cesse posée,
Internet des coeurs, des âmes en réseau reliées.*
Sans crainte devant la vastitude de nos gestes,
Toiles de vies que l’on peint, passionnés et lestes,
En cherchant à ancrer l’impermanence de l’existence,
Oeuvrant à transcrire l’essence de la conscience.
Mêlée intime, où chaque émotion s’entrelace,
Arômes sucrés, amers, dans le silence qui embrasse.
Grande symphonie des sens, partition de l’humanité,
Aux mille harmonies secrètes, et mélodies inachevées,
Lune silver versemant l’inspiration, muse effrontée,
Imaginant le monde à traces de plume trempée.
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