Aux confins de l’horizon s’étend un rêve éveillé,
Nul autre que le ciel ne saurait si bien l’enlacer,
Aurore de pensées fleurissantes en coeur de marée.
—
Comme une symphonie aux couleurs de l’aube naissante,
Harmonieuse mélodie qui dans le silence chante,
Anhélant les douceurs d’une brise encore frémissante.
—
Naviguant sur les flots d’une imagination fertile,
Tels des navires d’argent sous un clair de lune subtile,
Explorant l’âme profonde où chaque étoile scintille.
—
Tisseuse du temps, Ana ourdit l’étoffe des jours,
Effleurant de ses doigts les fils de nos amours toujours,
Murmures de la vie se dévoilant sans détour.
—
Pétales de souvenirs s’éparpillant au vent,
Où chaque teinte reflète un instant suspendu au temps,
Embruns d’une mémoire qui au présent se repent.
—
Sous la voûte éternelle, l’existence se déploie,
Immuable tout comme cette rivière qui rejoint la mer sans émoi,
Et Ana révèle en ses vers ce cycle qui se croit roi.
—
Dans cette trame poétique, où s’entremêlent mystère et clarté,
Ana brave le silence, gouvernail d’une barque de liberté.
Chaque rime est un pas vers plus de sincérité,
Inspirant à jamais les cœurs à la vérité.
—
L’histoire se construit au rythme de ces syllabes égrenées,
Éveillant dans les âmes un monde de pensées dorées,
Et tandis qu’Ana tisse, le temps lui semble prêté,
Nourrissant de ses mots un futur à peine ébauché.
—
Invisible et présente, comme le parfum de la rose en bouton,
Génie des profondeurs, en chacun germe son don,
Nimbée de mystique, la poésie est son horizon,
Antique et moderne, éclaire notre vision.
—
Tandis qu’elle enchante, Ana dévoile la trame de la vie,
Inondant le papier par le flux de son esprit,
Rendant tangible ce qui était autrefois tapi,
Et l’encre noire se mêle à l’or d’une lumière infinie.
—
Dans son sillage, un souffle nouveau pour l’humanité,
Éclats de joie, de douleur, d’amour et de gaieté,
Sculptés par sa plume, engendrent l’éternité,
Ignorant le sombre pour chérir la clarté.
—
Écriture intemporelle, où se lissent nos destins,
Motions du cœur gravées sur la toile du matin,
Où chaque strophe est un chemin,
Tagant l’invisible de ses airs divins.
—
Inspirée par l’écho d’une mélodie ancestrale,
Ondulant entre les lignes d’un poème magistral,
Narratrice de ce monde, Ana avance, vitale.
—
Souvenez-vous de ce nom, gravé au creux de la marée,
Incarnation de cette muse qui jamais ne se démode,
Empruntant à la nuit son étoffe étoilée,
Renouvelant sans cesse ce ballet d’ode.
—
Nulle n’est la fin, ni le commencement dans ce cycle sans âge.
Après l’encre séchée, l’œuvre vit son propre voyage,
Geste après geste, elle gagne en sagesse et courage…
—
Ana, poétesse des temps, enracinée dans ses pages,
Tisse avec art et subtilité, un pont entre les âges,
Invoquant la puissance des mots comme le plus sage des mages.
—
Récit de lyrisme pur, où chantent les éléments,
Évocateurs d’un monde où tout n’est que mouvement,
Narrant avec grâce le souffle du temps permanent.
—
Toute chose a son vers, chaque instant sa rime,
Inscrits dans l’anthologie du vécu intime,
Né d’un souffle poétique, le monde s’abîme.
—
Dans la sève des mots, coule l’élixir de la vie,
Éclatant contre le silence, en mélodies infinies.
Souvenez-vous d’Ana et de ses rêves inassouvis,
Ignorant les frontières, elle unit les cœurs épris.
—
En ces lignes se cache cette essence essentielle,
Marque d’une poésie francophone, aussi belle que mutuelle,
Ouvrant les esprits à l’infinie danse des étincelles,
Témoignant de la vie, charnelle, éternelle, irréelle.
—
Invitant à la réflexion sur la langue aux mille facettes,
On s’égare dans le lent dédale de ses silhouettes,
Noyau du sensible, c’est là que tout s’entremette,
Découvrons le monde à travers la lentille d’Ana, poétesse.
—
Sublime est la mission du poète, qui d’un monde prosaïque,
Éveille l’âme à la beauté comme par un sort magique,
Orchestrant des vies quotidiennes un refrain symphonique,
Renforçant le lien entre être et cosmique.
—
N’est-il pas fascinant, ce pouvoir de l’encre et du papier ?
Gage d’humanité, ou converge toute pensée diaprée,
Angoisses et espoirs s’y côtoient, en un ballet épuré.
—
Et c’est ainsi que s’achève la symphonie d’Ana,
Déployant son aura, vibrant d’un éclat qui ne trompe pas,
Universel est son message, échappée entre ses doigts,
Xénophiles, le recueil nous attend, pas à pas.