Plume de poète
Plume de poète
Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.
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Olympe

Offrande à l’aurore, j’entame mon périple,
Là où les cieux s’ouvrent sur des contrées vierges,
Yeuve séculaire, trésor d’un bleu insipide,
Mon âme en quête de l’ineffable vérité,
Poursuit le filament d’une étoile audacieuse,
Éphémère éclat dans l’immensité du temps.

L’océan de l’aube en son étreinte dorée,
Ascendante lumière qui caresse les cieux,
Narrant l’épopée des jours et des nuits sans fin,
Garde le secret d’un monde suspendu et clair,
Une mélodie que seul le vent peut comprendre,
Exhalant la douceur d’un silence prélude.

Entre l’ombre et la clarté, un souffle se lève,
S’engouffre dans les plis de l’existence, vague,
Sage comme le temps qui lentement s’effeuille.

Insouciance des heures où la vie se dessine,
Revêtant les atours d’une éternelle danse,
Autour duquel les âmes en leur quête s’alignent,
Tissant une trame au gré de leur esperance.

Unissant les regards vers l’horizon lointain,
Nébuleuse pensée dans l’instant qui s’étiole,
Espérant de l’éclat d’un destin souverain.

Réminiscences d’éclairs, comme une pluie d’étoiles,
Aube d’un jour nouveau qui sans cesse se voile,
Dans la toile du temps où chaque fil s’éploie.
Amour de l’existence aux multiples visages,
Nourrit par les racines d’un passé immuable,
Terre nourricière de rêves sans âge.

Là où se mêlent l’horizon et l’indicible,
Et s’épanche le cœur aux confins du visible,
S’inscrit l’histoire sans fin d’une humanité vive.

Poètes d’antan, vous qui frôliez les astres,
Récitez-moi les vers d’une sagesse lasse,
Offrant l’éclat d’une plume contre le marbre,
Dansez au son des mots, car la langue est votre astre,
Echo d’une passion qui à jamais embrasse.

Libre est le rêveur qui, dans un filament,
Invoque le mystère des profondes pensées,
Feu follet traversant le noir firmament,
Et luit, scintillant, un esprit étonné.

Dévoilant les mystères d’une vie déployée,
Eclairant le chemin que le temps a frayé.

Voyageur de l’instant entre deux éternités,
Initié au langage des cœurs assoiffés,
Egrène dans le silence des mots inachevés,
Nectar des consciences par le doute ébranlées.

Profonde est la quête qui en nos âmes s’éveille,
Etoile filante dans un univers de merveilles,
Ravinant les esprits à la recherche de teintes,
Ceux qui dans le lointain de l’horizon se tissent,
Elevant leur essence vers l’ultime étreinte.

Plume en main, j’écris sur la page du monde,
Alanguis dans le flot d’une réalité ronde,
Illuminant les cœurs de lueurs vagabondes,
Narrant l’épopée d’une humanité féconde,
Serein devant l’abîme, là où tout se confonde.

Dans la douce pénombre, mon âme s’apprête à redescendre,
Obnubilée par des visions qui la transcendent et l’expandent,
Un songe de paix où se déploie un élixir de silence,
Traversant les âges comme une ode à la quintessence.
Empreint d’une grâce qui jamais ne demande licence,
Ravivant le souffle d’un esprit qui, libre, se prend à danser.

Dans cet infini poème, la langue est plus qu’un simple instrument,
Elle vit, elle crée, elle unit et enseigne par chaque versant.
Signal tangible d’un lien qui par-delà tout se consolide,
Où chaque mot résonne avec l’éclat d’une goutte d’orchidée,
Reliant le coeur à l’esprit en un va-et-vient constant,
Témoin silencieux de l’éphémère et de l’éclatant.

A la lisière de la nuit, une promesse se profile,
Nourrice d’un espoir qui dans les étoiles vacille,
Douce est la mélancolie qui s’égrène et qui défile,
Laissant s’envoler, sans bruit, l’essence de cet Olympe fragile.

Dans ce creuset de mots, nous avons bâti ensemble,
Une chapelle de rêves où les vivants se rassemblent.
Cette ode à la vie, tissée de mille étincelles,
Compose un univers où le profane se mêle au sublime,
Et affirme que dans la poésie, l’humanité ressemble,
A une mosaïque de lueurs, où chaque éclat rédime.

Cher lecteur, au cœur de cette Olympe des lettres,
Une contemplation s’offre à toi, pure et peut-être,
Elevée au-delà des simples mots d’un poète.

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