Dans le doux murmure du temps qui s’écoule, la nostalgie s’invite, comme une amie discrète, pour effleurer nos souvenirs enfouis. Chaque instant, tel un grain de sable, se glisse entre nos doigts et nous invite à revivre la tendresse des jours d’antan. Ce poème s’élève tel un chant d’amour pour le passé, où chaque souvenir scintille d’une lumière apaisante, rappelant que la beauté du temps perdu peut aussi se savourer dans la douceur de la mémoire.
Quand l’aube se lève, légère et dorée,
Un parfum d’enfance danse dans l’air frais,
Les rires murmurés, les promesses oubliées,
S’invitent en moi, comme une douce marée.
De vieilles photographies, témoins discrets,
Me ramènent aux jeux sous le grand chêne,
Où le vent, complice des fous rires, s’en allait,
Évoquant des heures, loin de toute peine.
Les chemins parcourus, les pas effacés,
Se dessinent encore dans le fond de mon cœur,
Chaque souvenir d’un regard échangé,
Une étoile scintille, une ombre de douceur.
Et sur la rivière où voguent les regrets,
Les feux de l’été chuchotent des promesses,
Le frisson de l’eau, comme un doux reflet,
Ravive en moi ce que le temps embrasse.
À l’écoute du vent qui berce mes pensées,
Je ressens la tendresse des mots inachevés,
La mélodie ancienne d’un monde apaisé,
Où l’innocence danse, et les rêves sont liés.
Oh, tendres souvenirs, éclats de lumière,
Votre écho résonne au fond de mon être,
Dans le silence des heures, sont gravées vos prières,
Oraison de douceur que rien ne peut démettre.
Se remémorer le passé, c’est un voyage initiatique, une exploration intime de notre complexité humaine. Chacun de ces souvenirs, enveloppés dans un doux nuage de mélancolie, résonne comme une promesse d’un temps où les joies semblaient éternelles. La nostalgie, loin d’être un simple regret, se fait berceuse, nous rappelant que chaque instant vécu, chaque éclat de rire, alimente les racines de notre être et enrichit notre présent.