Poème sur la Mort : Passage

Une réflexion poétique sur le passage de l’ombre à la lumière

Dans le silence lourd d’une fin de journée,
La mort, comme un murmure doux, s’avance,
Elle ne claque pas, elle s’invite avec grâce,
Telle une ombre légère sur le chemin du vivre.

Les feuilles d’automne, aux teintes dorées,
Chuchotent des secrets des âmes envolées,
Elles dansent dans le vent, sous un ciel apaisé,
Evoquant la beauté d’une transition.

La vie, avec ses rires et ses pleurs d’enfant,
Nous apprend à chérir chaque instant,
Dans le souffle d’un dernier adieu,
Se cache une sagesse, un reflet des cieux.

La mort n’est pas la fin, mais une porte ouverte,
Vers un nouvel horizon, au-delà des nuages,
Elle invite à la contemplation, au voyage,
Vers un monde d’étoiles où l’âme se réinvente.

Dans le jardin des souvenirs, je scrute les roses,
Leurs pétales délicats, les instants s’imposent,
Chaque larme versée, chaque sourire échangé,
Sont des fragments d’éternité que l’on peut porter.

Et si l’on célèbre les vies désormais parties,
C’est avec tendresse que l’on évoque leur éclat,
Leur rire éclatant, leur amour, leur émoi,
À l’unisson de ceux qui restent dans l’infini.

Car, dans la lumière douce du couchant s’annonçant,
La mélancolie se fait douce caresse,
Elle rappelle que la mort, en toute délicatesse,
N’est qu’un passage, un état évanescent.

Regarde ces étoiles, scintillantes au firmament,
Elles parlent de ceux qui sont partis en silence,
Chaque scintillement, une promesse, une danse,
Nous invitant à accueillir ce changement.

Vivre après la mort, c’est un choix délicieux,
Oser voir la vie sous un angle radieux,
Embrasser le présent, le savourer en jouant,
À chaque souffle, à chaque chant d’oiseau, se rendre vivant.

Alors, cher ami, n’aie crainte du dernier souffle,
Accueille l’inéluctable comme une douce offrande,
Car la mort n’est qu’un moment, une belle légende,
D’une vie à l’autre, où l’amour reste souple.

Éteins les peurs, les doutes dans l’obscurité,
Il est temps de célébrer cette humanité,
Et dans la lumière du jour qui se dessine,
Rappelle-toi, la mort est une fleur divine.

C’est un passage, une transition sacrée,
Un mélange de couleurs, un doux reflet,
La vie, pleine d’éclats, d’espoirs partagés,
S’épanouit avec force, belle et colorée.