Le poème ‘Hiver, Vous n’êtes qu’un Vilain’ de Charles d’Orléans est une œuvre qui illustre de manière poignante le mépris du poète pour l’hiver. Écrit au cours de la période médiévale, il offre un regard critique sur les rigueurs de cette saison, tout en louant la beauté et la douceur de l’été. Ce poème reste significatif aujourd’hui, car il résonne avec le désir universel d’évasion vers des jours plus cléments.
Hiver, vous n’êtes qu’un vilain,
Été est plaisant et gentil,
En témoin de Mai et d’Avril
Qui l’accompagnent soir et matin.
Été revêt champs, bois et fleurs,
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs
Par l’ordonnance de Nature.
.
Mais vous, Hiver, trop êtes plein
De neige, vent, pluie et grésil ;
On vous doit bannir en exil.
Sans point flatter, je parle plain :
Hiver, vous n’êtes qu’un vilain.
Extrait de:
Rondeaux
Été est plaisant et gentil,
En témoin de Mai et d’Avril
Qui l’accompagnent soir et matin.
Été revêt champs, bois et fleurs,
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs
Par l’ordonnance de Nature.
.
Mais vous, Hiver, trop êtes plein
De neige, vent, pluie et grésil ;
On vous doit bannir en exil.
Sans point flatter, je parle plain :
Hiver, vous n’êtes qu’un vilain.
Extrait de:
Rondeaux
En somme, ce poème de Charles d’Orléans nous invite à apprécier les saisons changeantes de la vie et à reconnaître la beauté inhérente à chaque moment. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur fascinant et à partager vos réflexions sur ses écrits.