Le poème ‘Le Désir’ d’Albert Mérat nous plonge dans une contemplation profonde des désirs humains. Écrit à une époque où l’expression poétique fleurissait, ce texte illustre la tension entre la beauté du monde naturel et l’insatisfaction existentielle. À travers des images évocatrices de la campagne et des réflexions intérieures, Mérat offre une voix captivante à nos aspirations.
La bonté du soleil n’apaise pas nos yeux.
Nous avons les prés clairs où l’eau met des buées,
Les collines aux plis charmants continuées
En des bandes couleur de perle au bord des cieux.
Nos chênes sont si hauts, si vaillants & si vieux
Qu’ils connaissent la foudre & parlent aux nuées.
Les forêts de cent ans que l’on n’a pas tuées
Sont les chœurs où l’accord des voix chante le mieux.
D’où vient qu’ayant les soirs, l’odeur des matinées,
Des peintures en leurs caprices terminées
Par ce que l’harmonie a de tons fins & doux,
Nous sentions nos désirs gonflés comme des voiles ?
Pourquoi les horizons sont-ils jaloux de nous ?
Pourquoi chercher au loin de nouvelles étoiles ?
Nous avons les prés clairs où l’eau met des buées,
Les collines aux plis charmants continuées
En des bandes couleur de perle au bord des cieux.
Nos chênes sont si hauts, si vaillants & si vieux
Qu’ils connaissent la foudre & parlent aux nuées.
Les forêts de cent ans que l’on n’a pas tuées
Sont les chœurs où l’accord des voix chante le mieux.
D’où vient qu’ayant les soirs, l’odeur des matinées,
Des peintures en leurs caprices terminées
Par ce que l’harmonie a de tons fins & doux,
Nous sentions nos désirs gonflés comme des voiles ?
Pourquoi les horizons sont-ils jaloux de nous ?
Pourquoi chercher au loin de nouvelles étoiles ?
En conclusion, ‘Le Désir’ est une exploration poignante des désirs qui nous habitent. Ce poème invite les lecteurs à réfléchir sur leurs propres aspirations et à se plonger dans d’autres œuvres d’Albert Mérat pour découvrir plus de réflexions poétiques sur la condition humaine.