Dans l’aube naissante où frissonnent les cieux,
Un murmure s’élève, porté par les vents doux,
C’est la conscience des hommes, s’éveillant peu à peu,
En une révolte silencieuse qui change tout.
L’éveil
Sous le voile tendre de l’horizon, éclot le jour,
Étendant ses doigts de lumière sur la terre endormie,
Les consciences, hier assoupies, trouvent enfin cours,
À leurs murmures intérieurs, cri de vie, cri de furie.
Ô, n’est-ce pas là, la clarté de nos pensées profondes,
S’élevant au-dessus de la brume, telle une flamme,
Réchauffant les esprits, illuminant les mondes,
De leurs éclats purs, jamais l’on ne se blâme.
La contemplation
Face au miroir d’un lac, pensées en réflexion,
Se dévoilent les rêves, secrets et aspirations,
Dans ce spectre de l’âme, où chaque inclination,
Forme une rime, un vers, une douce oraison.
Les montagnes veillent, gardiennes de granit,
Sur les vallées fertiles de nos rêves épanouis,
Elles écoutent le vent, qui, à travers les arbres, dit
Les poèmes innommables, de la nuit jusqu’à l’infini.
L’ascension
Et voici que s’élèvent, les consciences unies,
Telles des aigles majestueux sous le firmament,
Dans une chorégraphie où se mêlent harmonie
Et défiance aux chaines, annonçant le changement.
Elles dansent, virevoltent, défiant l’éther,
Dans une quête éternelle de liberté, frêle lumière,
Chaque battement d’elle ressemble à une prière,
Pour un monde nouveau, où triomphe la paix sincère.
La communion
Entre les cœurs humains, un doux langage s’installe,
Un idiome universel, dépassant les frontières,
Où chaque mot résonne, vibrant comme une dalle,
Dans l’édifice grandiose de notre sphère.
Les âmes se reconnaissent, et dans ce bal silencieux,
Des regards échangés naît l’étincelle précieuse,
La fraternité de l’esprit, pour les petits et lesieux,
Un pacte indéfectible où s’entrelacent les neurones heureux.
La métamorphose
Dans la forge des jours, se transforment les songes,
De l’espoir naissent des actes, d’une puissance inouïe,
De la révolte des consciences, surgit l’impulsion qui ronge,
Les scories des vieilles douleurs, pour une lueur épanouie.
Souffles porteurs de demains, dans le creuset du temps,
Fusionnent et transmutent en joyaux étincelants,
Ce sont les rêves d’antan, désormais triomphants,
Semences germant dans le sol fertile des vivants.
Ainsi la révolte des consciences, sans bruit, s’achève,
Non point en un chaos, mais en renaissance suave,
Tissant dans le cœur de nos existences brèves,
Un poème vivant, qui aux étoiles élève.
Là, dans le noble silence d’une page tournée,
Est inscrite en lettres d’or, l’histoire renouvelée,
Une ode à la vie, aux multiples facettes révélées,
Au langage universel, d’une humanité éveillée.
Que ce poème soit un pont, entre nos âmes diverses,
Un appel à l’amour, aux gestes qui transversent,
Les frontières illusoires et les préjugés perverses,
Une quête de paix, pour le monde, une offrande envers.