Le jardin des créatures mythiques
Dans le creux du monde, sous le ciel d’azur,
S'étend un jardin, secrets et murmures,
Où chaque feuille, chaque pierre sculptée,
Racontent l'histoire des êtres oubliés.
Là, le vent danse avec l'arôme sauvage,
Tissant des rêves sur un éternel rivage,
Chaque souffle, une mélodie secrète,
Un chant d'amour, un écho de quête.
Au cœur de ce sanctuaire caché,
Les créatures mythiques ont leur palais ;
Dragons ailés, fées aux mille couleurs,
Chantent sous la lune, éveillent les cœurs.
Les licornes foulent l'herbe d'un pas léger,
Dans leurs yeux, l'univers entier se reflète,
Galaxie d'espoir, de mystère et de lumière,
Elles guident vers la vérité, douces guerrières.
Sylphes et ondines, maîtresses des éléments,
Jouent avec l'eau et le vent, librement,
Leur rire, perles d'eau sur toile de soie,
Un symbole de paix, de joie et de foi.
Dans un coin ombragé, le sphinx enigma resplendit,
Pose ses questions, garde le savoir interdit,
Ses énigmes dévoilent, à ceux qui savent écouter,
Les mystères de l'existence, le prix de la liberté.
Le phénix, dans un éclat de flamme,
Renaît, et enseigne la force de l'âme,
Dans chaque fin, un nouveau départ,
Dans chaque cendre, l'art de renaître, un art.
Des sirènes, dans l'écrin d'un lac caché,
Chantent les légendes des marins égarés,
Leur mélodie, pont entre deux mondes,
L'homme et la mer, en leurs âmes profondes.
Et au milieu de ce tableau vivant,
Le centaure, sage et puissant savant,
Adressant aux étoiles, ses flèches d'espoir,
Dessinant l'avenir, sur le grand tableau noir.
Mais ne crois pas que ce jardin soit seul,
Il vit en toi, lieu de magie, joyaux nul,
Où chaque rêve, chaque espoir prend racine,
Un monde intérieur, riche, sans fin.
Car dans le silence de nos cœurs battants,
Réside une force, un monde éblouissant,
Le jardin des créatures mythiques, un appel,
À explorer l'âme, universel.
Ainsi, quand le jour s’efface, pense à ce lieu,
A la beauté cachée, aux mystères des cieux,
À l'harmonie entre l'homme et la nature,
Au jardin secret, où la vie perdure.
Dans la nuit qui enveloppe le monde de sa cape,
Le jardin des créatures mythiques veille, sans échappée,
Un rappel que dans l'obscurité, il y a toujours de la lumière,
Et que dans chaque être, réside un univers entier.
Dans cette épopée, un fil d'or se tisse,
La quête de soi, le plus grand des supplices,
Mais aussi la plus belle des aventures,
Au jardin des créatures mythiques, la clôture.
Laisse alors ton esprit s'évader,
Vers ce jardin, où tout est à créer,
Où le possible est roi, et l'imagination,
Le plus puissant des dons.
Ce jardin t'invite, lecteur, à méditer,
Sur la richesse de la vie, sur la beauté,
À chercher en toi, le mystique, le sacré,
Dans le silence, écoute-le te murmurer.
"Explore, rêve, découvre,"
Au-delà des apparences, les trésors se couvrent,
Dans le jardin des créatures mythiques, trouve ton chemin,
Car en chacun de nous, se cache un jardin.
Ainsi s'achève cette ode, non pas avec des mots,
Mais avec une invitation, à ouvrir les rideaux,
Sur le monde intérieur, l'univers sans limite,
Le jardin des créatures mythiques, où tout s'invite.
Dans le silence de la nuit, sous les étoiles dansantes,
Le jardin vit, respire, et constamment chante,
Une chanson d'espoir, de courage, d'amour,
Pour que chacun trouve son jardin intérieur, un jour.
