Le passage des ombres
Dans le souffle du vent qui murmure à l'oreille,
S'éveille le récit d'une quête éternelle,
Où l'ombre et la lumière, dans un éternel ballet,
Tirent les fils du temps, dans un monde écartelé.
Au commencement, là où le ciel embrasse la terre,
Naît une lueur, fragile comme verre.
Elle danse, s'étire et s'élance,
Au cœur d’un monde, en plein silence.
Cette lumière, émanation pure de l’espérance,
Trace sa voie, défiant l’immensité immense.
Elle forge des chemins dans l’obscurité,
Promesse d’aurore pour l’humanité.
Les ombres, sentinelles du passé,
Veillent, dans leur mystère enlacé.
Elles chuchotent les histoires oubliées,
Des épopées, des amours et des peines délaissées.
Entre lumière et ténèbres, un passage se dessine,
Une voie étroite, à la frontière des destins.
C’est le parcours de l’âme, dans son errance,
Cherchant sa place, dans l’harmonie ou la dissonance.
Là se tisse le drame, le combat silencieux,
Où chaque cœur affronte ses propres feux.
Dans ce labyrinthe d’ombres et de clartés,
Se forge, en secret, notre humanité.
Les étoiles scintillent, témoins lointains,
De la danse éternelle des destins.
Elles rappellent que, dans l'infinité,
Chaque vie est une étoile, destinée à briller.
Au gré des contrées, des monts et des vallées,
Les âmes vagabondes continuent de chercher.
Elles voguent, rêves en poupe, vers l’horizon,
Là où les ombres s’effacent, à l’appel de la raison.
Dans ce voyage, les cœurs se révèlent,
Au fil des épreuves, leurs forces scellent.
Dans l’amour, la joie, ou la tristesse,
Ils découvrent la clé de leur forteresse.
Chaque instant, chaque geste, chaque parole donnée,
Est une lumière, dans l’ombre, déposée.
C’est dans ce fragile équilibre que se trouve
La beauté de la vie, son énigme, sa couvée.
Mais qu'est ce que l’ombre sans sa sœur la lumière,
Si ce n’est une nuit sans frontière ?
Et la lumière, sans l’ombre pour la dessiner,
N’est-elle pas un jour sans fin, à errer ?
Dans ce ballet cosmique, une leçon se dessine,
Riche d'amour, de perte, et d’espoir qui domine.
Que dans chaque fin se trouve un commencement,
Dans chaque ombre, une lumière à son tour attendant.
Ainsi va le passage des ombres, éternel voyage,
Où chaque âme trouve, dans son propre mirage,
La clé de son essence, de son vrai visage,
Dans l’union des contraires, son unique et véritable adage.
Et quand vient le temps de baisser le rideau,
Sur ce théâtre d’ombres éphéméro,
Se découvre, non pas un vide, mais une plénitude,
Une union sacrée, la vie, dans sa multitude.
Le passage des ombres n’est alors plus un mystère,
Mais un chemin vers soi, une lumineuse prière.
C’est là, dans le cœur de chaque être,
Que résonne l’écho de l’univers entier.
Dans ce poème, ce voyage des mots,
Se trouve un miroir de notre écho.
Que chaque lecteur, à travers ces versets,
Puisse trouver la lumière, dans ses ombres cachées.
Le passage des ombres, telle est notre quête,
Un voyage intérieur, où chaque âme se projette.
Dans l’harmonie des contraires, la beauté est complète,
S'ouvre alors le livre de la vie, page secrète.
Que ce poème soit une porte, un passage,
Vers un monde où chaque ombre trouve son visage.
Dans la danse de la lumière et de l’obscurité,
Se révèle la splendeur de notre humanité.
