Les poissons volants
Dans l'azur infini où se mêlent rêves et réalités,
Une symphonie aquatique se dessine en légèreté.
Les poissons volants, messagers du monde muet,
Émergent des profondeurs, secrets bien gardés.
Sous l'éclat d'une lune aux reflets argentés,
Ils entament leur ballet, dans l'air purifié,
Frôlant la surface où mer et ciel se sont mariés,
Dans une danse où le temps semble s'être arrêté.
Sans ailes, ils défient les lois de la gravité,
Glissant entre les mondes, en parfaite liberté.
Leurs écailles scintillent, de mille feux illuminées,
Témoins éphémères d'une beauté inégalée.
Leur voyage est un poème, écrit sur l'écume des mers,
Un hymne à l'espoir, dans l'immensité de l'univers.
Chaque saut est un vers, dans cette prose sans frontières,
Évoquant la lutte, l'envol, au-delà de nos repères.
Au rythme des vagues, ils partagent leurs mystères,
Des récits de fonds marins, d'abysse et de lumière.
Leur existence est un chant, une ode à la Terre,
Un rappel que dans l'éphémère, réside le caractère.
Mais où vont ces voyageurs, lorsqu'ils redescendent,
Vers les profondeurs où le silence prédomine, dense?
Cherchent-ils refuge, loin des regards, dans l'immense,
Ou simplement, retournent-ils à leur essence?
Les poissons volants, ambassadeurs de l'invisible,
Traversent l'air et l'eau, en quête de l'inaccessible.
Ils nous invitent à rêver, au-delà du perceptible,
Dans un monde où tout devient soudain possible.
En leur vol, une leçon se dévoile, fine et subtile,
Sur la puissance de l'adaptation, force tranquille.
Ils nous rappellent que, face aux obstacles, mobile,
L'existence se réinvente, toujours versatile.
Quand la nuit cède sa place à l'aube, douce et fragile,
Et que les poissons volants disparaissent, infime.
Leur passage laisse une trace, un souvenir indélébile,
Une inspiration pour l'âme, un souffle intime.
À travers leurs périples, un message se profile,
Sur l'importance du voyage, au-delà de la cible.
Ils éveillent en nous un désir, presque insaisissable,
De vivre pleinement, dans un monde sans limite.
Les poissons volants, entre mer et ciel, inlassablement,
Nous enseignent la beauté de chaque instant présent.
Et dans leur sillage, un chemin se dessine, éclatant,
Vers une quête de sens, de lumière, et de vent.
Que nos vies soient comme ces poissons, osant le vol,
S'élevant au-dessus des tumultes, vers un horizon, bercé d'écho.
Puisse cette ode aux voyageurs des cieux et de l'eau,
Nous inviter à rêver, à espérer, sans jamais trouver repos.
Dans la douceur de ces vers, un adieu se fait sentir,
Aux êtres de lumière, qui retourneront s'engloutir.
Mais leur écho résonne, porteur d'avenir,
Dans le cœur de ceux qui ont appris à les accueillir.
Les poissons volants, dans leur grâce, ont murmuré,
Une vérité sur la vie, notre plus belle liberté.
Dans chaque envolée, un nouvel horizon à contempler,
Et dans chaque chute, une raison de se relever.
Leurs danses dans les airs, un cadeau éphémère,
Nous rappellent d'embrasser chaque instant, chaque mystère.
Alors, dansons à notre tour, sous le ciel, notre mère,
Et laissons derrière nous, une trace lumineire.
Les poissons volants ne sont pas qu'une énigme céleste,
Ils sont le symbole d'un monde, audacieux et modeste,
Qui, entre les vagues et les nuages, tisse sa propre geste,
Un poème vivant, où chaque âme peut devenir alchimiste.
