Le poème ‘Une arête dans la gorge peut évider la voix’ de Roberto Juarroz s’inscrit dans son recueil ‘Onzième Poésie Verticale’ (1990). Ce texte explore la complexité de la communication, en mettant l’accent sur le pouvoir et la souffrance de la voix humaine face au vide. À travers ses mots délicats, Juarroz incite à une réflexion sur l’existence et l’absence, faisant écho aux préoccupations philosophiques de son époque.
Une arÊte dans la gorge peut ÃĐvider la voix. Mais la voix vide parle aussi. Seule la voix vide peut dire le saut immobile vers nulle part, le texte sans paroles, les trous de lâhistoire, la crise de la rose, le rÊve de nâÊtre personne, lâamour le plus dÃĐsert, les cieux abolis, les fÊtes de lâabÃŪme, la conque brisÃĐe. Seule la voix vide peut parler du vide. Ou de son ombre claire. Extrait de: 1990, OnziÃĻme PoÃĐsie Verticale, (Lettres Vives)
Ce poème nous invite à contempler la richesse du silence et du vide. En explorant l’œuvre de Juarroz, vous découvrirez un univers poétique unique qui résonne avec les luttes et les émotions humaines. N’hésitez pas à partager vos réflexions sur ce texte poignant.