back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

Je la Verrai

Le poème ‘Je la Verrai’ de Jean Polonius, écrit en 1827, capture avec délicatesse l’essence des sentiments amoureux. À travers une série d’images vives décrivant la nature et les changements climatiques, l’auteur nous plonge dans l’émotion d’un amant en proie à l’attente. Ce poème demeure significatif par sa capacité à évoquer des émotions universelles liées à l’amour et à l’espoir.
« Je la verrai : l’air est serein, « Le ciel est pur et sans nuage ; « Sous les tilleuls de ce jardin « Elle viendra chercher l’ombrage. « De loin mes regards la suivront « Parmi la foule murmurante ; « Nos yeux muets se parleront, « Et j’oublierai ma longue attente. « Je ne la verrai pas ! non, non ! « Le lilas tremble sur sa tige ; « Le ciel se couvre à l’horizon, « La poussière, en tournant, voltige ; « Le soleil quitte le gazon, « La pluie inonde le feuillage ; « Je ne la verrai pas ! non, non ! « Adieu l’espoir ; voici l’orage ! « Mais le vent change ! Sur l’étang, « Les gouttes d’eau tombent plus lentes ; « Le cygne au soleil renaissant « Ouvre ses ailes frémissantes. « Un coin du ciel s’est épuré ; « L’Iris brillante se déploie ; « Je la verrai ! je la verrai ! « L’orage a fui : vive la joie ! » Ainsi des cieux, à mon réveil, Je regardais passer les teintes, Et vingt fois, comme le soleil, Revenaient ou fuyaient mes craintes. L’âme inquiète d’un amant Est comme une eau mobile et claire, Qui, tour à tour, d’un ciel changeant Réfléchit l’ombre ou la lumière. Heureux, du moins, puisque jamais Son cœur n’est seul avec lui-même ! Absent, présent, de loin, de près, Tout plein de la beauté qu’il aime, Il vit d’effroi, comme d’espoir, Et son âme est toujours émue, Ou de l’attente de la voir, Ou du bonheur de l’avoir vue. Le temps a fui ! Sous d’autres cieux, Mon sort s’écoule solitaire ; Mon cœur sans but n’a dans ces lieux Plus rien qu’il craigne ou qu’il espère. Le vent peut changer à son gré, L’air être sombre ou sans nuage, Je ne dis plus : « Je la verrai ! » Que me fait le calme ou l’orage ? Extrait de: 1827, Poésies
Réfléchissez à votre propre expérience d’attente et d’espoir en amour tout en découvrant d’autres œuvres de Jean Polonius. Partagez vos pensées sur ce poème riche en émotions !

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici