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Les Poèmes que J’ai Vécus dans ton Corps
Le poème ‘Les Poèmes que J’ai Vécus dans ton Corps’ de Yannis Ritsos est une œuvre poignante qui explore la connexion intime entre les souvenirs et le corps. Écrit au 20ᵉ siècle, ce poème illustre la manière dont la mémoire corporelle peut être à la fois une source de douleur et une célébration de l’amour. À travers des images évocatrices, Ritsos nous invite à réfléchir sur la nature éphémère des relations humaines et sur la façon dont elles marquent notre existence.
Les poèmes que j’ai vécus dans ton corps en silence me redemanderont leur voix un jour, quand tu partiras. Mais je n’aurai plus de voix pour les dire. Parce que toi, tu avais toujours l’habitude de marcher pieds nus dans les chambres, puis tu te pelotonnais dans le lit, petite boule de plumes, de soie et de flamme sauvage. Tu croisais les mains autour de tes genoux, laissant en évidence, par provocation, tes plantes de pied roses et poussiéreuses. Il faut que tu te souviennes de moi comme ça — me disais-tu; il faut que tu te souviennes de moi comme ça avec mes pieds sales; avec mes cheveux tombant dans les yeux — parce que comme ça je te vois plus profondément. Alors comment ne pas rester sans voix. Jamais la Poésie n’a marché ainsi sous les pommiers en fleur immaculés d’aucun paradis.
Ce poème de Yannis Ritsos nous pousse à contempler l’impact des souvenirs et de l’amour sur notre identité. Nous vous invitons à explorer davantage ses œuvres pour découvrir la profondeur de son répertoire poétique, ou à partager vos réflexions sur ce texte poignant.