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Discours a Madame de la Sablière

Jean de La Fontaine, célèbre fabuliste du XVIIᵉ siècle, nous offre dans ‘Discours à Madame de la Sablière’ une méditation profonde sur le temps qui passe et la manière dont nous consommons nos vies. À travers ce poème, il invite ses lecteurs à réfléchir sur leur propre existence et les choix qu’ils font face à l’inéluctabilité du déclin, rendant ainsi son œuvre intemporelle et actuelle.
Désormais que ma Muse, aussi bien que mes jours, Touche de son déclin l’inévitable cours, Et que de ma raison le flambeau va s’éteindre, Irai-je en consumer les restes à me plaindre, Et, prodigue d’un temps par la Parque attendu, Le perdre à regretter celui que j’ai perdu ? Si le Ciel me réserve encor quelque étincelle Du feu dont je brillais en ma saison nouvelle, Je la dois employer, suffisamment instruit Que le plus beau couchant est voisin de la nuit. Le temps marche toujours ; ni force, ni prière, Sacrifices ni voeux, n’allongent la carrière : Il faudrait ménager ce qu’on va nous ravir. Mais qui vois-je que vous sagement s’en servir ? Si quelques-uns l’ont fait, je ne suis pas du nombre ; Des solides plaisirs je n’ai suivi que l’ombre : J’ai toujours abusé du plus cher de nos biens ; Les pensers amusants, les vagues entretiens, Vains enfants du loisir, délices chimériques ; Les romans, et le jeu, peste des républiques, Par qui sont dévoyés les esprits les plus droits, Ridicule fureur qui se moque des lois ; Cent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l’envi la fleur de mes années. Extrait de: Recueil : Les fables
En conclusion, ‘Discours à Madame de la Sablière’ de La Fontaine nous pousse à une introspection sur nos priorités et notre rapport au temps. N’hésitez pas à explorer d’autres poèmes de cet auteur fascinant et à partager vos impressions sur cette œuvre.

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